mardi 8 décembre 2015

Rencontrer et aimer son enfant intérieur : une nécessité

Cinq étapes pour rencontrer notre enfant intérieur



Adulte, nous avons tous un enfant qui vit en nous dans le présent. C’est la partie sensible, créative, et régénératrice de notre intériorité.
Mais c’est aussi une partie blessée. Cet enfant qui continue à vivre en nous, quel que soit notre âge, est désigné, par le terme d’«enfant intérieur».

Le psychologue américain John Bradshaw a mis au point sa propre méthode pour aborder la notion d' "Enfant intérieur". Comme tout enfant, nous évoluons de l'enfance vers l'âge adulte à travers plusieurs étapes. C’est au cours de l’une de ces étapes que l’on se coupe de l’enfant qui est en nous, et c’est cette fêlure qui est en très grande partie la cause de notre agitation, de notre mal-être, d'une grande partie de nos souffrances. 


Se prendre
en charge soi-même

« Nous avons tous besoin, à des degrés différents, de reprendre contact avec notre Enfant intérieur, dit la thérapeute Geneviève Cailloux, auteur de “Deviens qui tu es”. Peu d’entre nous ont eu des enfances parfaites, sans conflits, sans blessures… » « Sitôt qu’un individu a apprivoisé et nourri spirituellement son Enfant intérieur blessé, explique John Bradshaw, l’énergie créatrice de son merveilleux Enfant naturel commence à émerger. Une fois intégré, l’Enfant intérieur devient la source d’une régénération salutaire et d’une vitalité nouvelle. Il correspond à cette partie de nous-même qui recèle, en puissance, nos dons innés pour la découverte, l’émerveillement et la création. »



L’enfant blessé

En effet, qui n’a jamais réagi de façon démesurée à l’un ou l’autre petit Evénement ? Qui n’a jamais réagi de façon disproportionnée à l’une ou l’autre parole?
Ce sont parfois des pleurs, parfois des rages, parfois des cris. Et ces pleurs, ces rages, ces cris, sont le fait non d’un adulte équilibré et fort qui, par ailleurs, peut mener une vie active et responsable,
mais de l’enfant blessé qui continue à vivre intérieurement en lui. Cet enfant blessé n’a pas eu l’attention dont il avait besoin et devenu adulte, il continue à réclamer cette attention. Le problème
est que ses demandes sont impérieuses et demandent satisfaction immédiate. D’où cris et grincements de dents. Sanglots et pleurs. Ou alors abattement, retrait, coupure avec autrui. Tous les cas de figures sont possibles.


Comment le rencontrer?

1. Retrouvez les postures de l’enfant

Pour prendre contact avec votre Enfant intérieur, posez vos deux mains sur votre plexus solaire, fermez les yeux, et adressez-vous à lui comme à une véritable personne. 

2. Demandez pardon

Un moyen de gagner sa confiance consiste à lui demander pardon de l’avoir négligé depuis tant d’années. Vous pouvez lui parler ou lui écrire une lettre. Expliquez-lui pourquoi vous n’avez plus donné de nouvelles, racontez-lui votre vie depuis que vous avez commencé à grandir, vos bonheurs, vos malheurs, sans mentir ni travestir la réalité.

3. Entamez le dialogue

Il s’agit d’une véritable conversation. Posez-lui des questions simples à voix haute : « Comment vas-tu ? », « Acceptes-tu de parler avec moi ? »… Laissez venir les réponses, comme si vous jouiez une pièce de théâtre. S’il vous arrive de prendre une autre voix, plus enfantine, c’est normal. Au début, ce genre d’exercice peut dérouter, mettre mal à l’aise : c’est la preuve que vous avez du mal à accepter votre Enfant intérieur.

4. Faites-lui dessiner ses émotions

Le dessin est l’un des moyens d’expression les plus prisés des enfants. Prenez du papier et des crayons, et demandez à votre Enfant intérieur de dessiner l’adulte que vous êtes. Utilisez votre main gauche si vous êtes droitier, l’inverse dans le cas contraire. Jour après jour, vous pouvez lui demander de dessiner différentes scènes : ce qui le met en colère ou le rend triste, comment il se voit quand il se sent seul… Puis ce qui le rend heureux, fier de lui, spontané…

5. Désormais, le parent c'est vous. Soyez un Parent attentionné

Au fur et à mesure de l’évolution de votre dialogue, de votre reconnaissance de l’enfant qui vit en vous, montrez-lui que vous pouvez être un Parent aimant, qui respecte sa personnalité propre, qui sait jouer et rire avec lui, qui tient compte de ses désirs et de ses avis, et qui sait aussi imposer une discipline. Sans « jouer à l’enfant », accordez-vous, de temps en temps, des moments pour vous détendre, jouer, dessiner ou écrire ce qui vous vient à l’esprit, vous consoler, prendre soin de vous.


N'attendez pas que l'amour vienne à vous, AIMEZ-VOUS et le reste suivra.


lundi 30 novembre 2015

Qu'est-ce que la liberté intérieure?

Chacun d'entre nous aspire à une sorte de bien-être, une sérénité provenant de la capacité d'être soi- même. Cette liberté d'être nous manque souvent, même seul avec nous-même et elle est fortement mise à l'épreuve dans nos relations avec les autres. C'est très souvent le contraire que nous éprouvons: nous vivons des impasses, nous butons à répétition sur les mêmes difficultés et nous demeurons prisonniers dans les mêmes nœuds.
Voyons d'abord d'une manière générale en quoi consiste la conquête de sa liberté.
Je suis libre lorsque... 
... je suis capable de te dire que je t'aime et que ton amour est crucial pour moi 
... je peux risquer d'être ridicule pour faire ce qui me plaît ... 
... j'ose montrer que je ne suis pas sûre de moi 
... je suis capable de te demander de t'occuper de moi quand j'en ai besoin 
... je suis capable d'avouer mon inconfort même devant des gens importants pour moi 
... je supporte facilement la critique 
... je suis capable de te montrer à quel point je te trouve attirant 
... je prends le risque de demander des critiques 
.. je suis prête à t'avouer mon amour sans être certaine de tes sentiments 
Je ne suis pas libre lorsque... 
... j'attends anxieusement que tu m'aimes
... je renonce à m'exprimer par peur du ridicule
... je bégaie par manque d'assurance
... je te manipule pour que tu t'occupes de moi
... je te cache combien tu me séduis
... je croule sous la critique
... je me haïs de rougir en m'exprimant
... j'ai besoin qu'on m'approuve mais je n'ose pas le demander
... je cherche à capter l'attention en faisant mine de rien
... je considère mes besoins affectifs comme infantiles
... je m'excuse lorsque tu n'aimes pas ce que je ressens

C'est une indépendance intérieure. C'est celle qui me permet d'oser être moi-même, en tout temps, avec toutes les personnes qui ont de l'importance à mes yeux.
C'est la liberté qui me permet de ne pas avoir besoin de me durcir pour le faire ou de nier l'affection et l'estime que j'ai pour eux.
Le plus souvent, ce renoncement s'accompagne d'une distance et d'un refroidissement des sentiments. On abandonne parce qu'on ne sait plus quoi faire, mais le besoin de se vivre librement demeure et le retrait nous laisse triste, sinon amer.
Par Michelle Larivey Psychologue
Sao Doyen

jeudi 26 novembre 2015

PAROLES D'EXPERT – INTERVIEW DE Maria Sao DOYEN, THÉRAPEUTE

Nous donnons régulièrement la parole à un intervenant ayant une expertise dans l’un des domaines ACTIVITÉ couvert par notre association.

Ce mois-ci nous avons le plaisir de vous présenter Maria Sao Doyen !

Bonjour Maria. Tout d’abord, merci pour votre disponibilité.
Je vous en prie Stéphane, c’est réel un plaisir

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer en quoi consiste votre métier ?
Je m’appelle Maria Sao Doyen, je suis thérapeute à Taverny dans le Val d’Oise. « Je suis thérapeute », cela veut dire que j’utilise des techniques ou des outils qui permettent d’améliorer l’état psychique, émotionnel et/ou physique des personnes en souffrance. Ces techniques sont la Sophrologie (qui cherche l’harmonie et donc l’apaisement du corps et de l’esprit), l’hypnose clinique (qui n’a rien à voir avec l’hypnose de spectacle), et qui à travers une modification de l’état de conscience de l’individu, permet un dialogue avec son inconscient. Ce dialogue va permettre de réparer des croyances erronées, des visions du monde handicapantes, une vision de soi qui enchaîne, qui freine le développement etc), l’EFT ou « tapping » qui à travers l’activation de certains points d’acupuncture va permettre d’envoyer des messages au cerveau. Ces messages qui respectent une structure de phrase particulière œuvrent en faveur de la libération des émotions. J’initie également les personnes à la méditation Zazen à laquelle j’ai moi-même été initiée et que je pratique depuis trente ans. Ma pratique de l’assistance aux personnes a commencé en 2000 auprès des femmes immigrées à Gennevilliers, au sein de l’association « Femmes Relais »; cela fait donc 15 ans que j’exerce.

Qu’est ce qui vous a donné envie d’exercer votre métier ?
Je suis issue d’une lignée de thérapeutes. ma grand-mère était guérisseuse, mes tantes et cousines sont infirmières, cadres hospitaliers, sages femmes etc. La thérapie a toujours fait partie de mon environnement, j’ai été élevée par ma grand-mère et toute la journée, je voyais des gens défiler dans la maison pour différentes raisons. Mais le déclic est venu lorsque je suis devenue travailleuse social bénévole pour les Restos du cœur. pendant huit ans, j’ai fait de l’assistance aux gens de la rue. Je me suis intéressée de près à l’humain, j’ai voulu comprendre ce qui poussait ainsi certaines personnes dans la rue, dans la désespérance. J’ai décidé de reprendre mes études et me suis sophrologie-bio-ozoneréinscrite à la Fac. J’ai commencé par me former à la« psychopathologie de la petite enfance et adolescence ».

Qu’est-ce que votre métier vous a apporté d’un point de vue personnel ?
C’est un métier humainement gratifiant. La thérapie est une alliance passée entre deux personnes, le thérapeute et le « patient » (qui n’est pas forcément malade d’ailleurs). Alliance, cela veut dire collaboration honnête et sincère. Tout ce contre quoi notre société nous construit hélas. C’est tout le contraire de l’individualisme.
Je m’engage à donner à la personne ce que je sais et mon expérience pour qu’elle aille mieux. En contrepartie, elle s’engage à « travailler » c’est à dire à faire les exercices que je lui donne. Si la personne respecte son engagement elle cesse progressivement de souffrir, se découvre, s’accepte, commence à s’aimer et revit peu à peu. Pour ma part, je cherche l’exercice le mieux adapté à la difficulté, et souvent en cherchant je découvre d’autres techniques, d’autres pratiques, d’autres croyances qui me font grandir un peu plus.

Avez-vous ressenti certaines obligations, contraintes ou difficultés lorsque vous avez débuté votre métier ? Si oui, lesquelles ?
Oui, bien sûr. Lorsqu’on embrasse le métier de thérapeute on s’expose à rencontrer face à soi sa propre enfance, ses propres souffrances. C’est pour cela qu’une analyse approfondie est indispensable, mais cela ne suffit pas. Ainsi, j’ai été stagiaire pendant trois ans en Centre Médico-Psychologique de l’hôpital de Pontoise. A chaque fois qu’un enfant rentrait pour sa cure, c’était une lutte pour ne pas m’endormir. Pendant six mois c’était un véritable combat: l’enfant rentrait dans le cabinet et le sommeil me prenait, la séance se terminait et j’étais en pleine forme, ça veut tout dire … c’est ainsi.

Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux personnes qui souhaitent exercer votre métier ?
La question première est « pour quoi »? « Pour quoi je souhaite faire ce métier »? Si la réponse est: « parce que je veux aider les autres »… reposez-vous à nouveau la question. Ensuite et seulement ensuite, commencez par vous former. Michel Heller dit la chose suivante: « il faut utiliser tout ce qui est à notre portée (à notre portée) dès lors que cela permet d’aller mieux, de moins souffrir ». Ce principe permet d’échapper aux querelles de chapelle. La Sophrologie est aussi bien que la thérapie comportementale, que l’hypnose, que la Gestalt… toutes ont quelque chose à apporter à l’humain. Mais bien sur une fois instruit sur quelques-unes, il faut en choisir une ou un petit nombre sur lesquelles on se spécialisera. Une chose est sûre: à la base de toutes thérapies il y a la nécessité d’une psychanalyse, sans quoi on ne fait que faire disparaître le symptôme.

« J’APPRENDS, JE GRANDIS EN MÊME TEMPS QUE J’ACCOMPAGNE L’AUTRE DANS SON PROPRE DÉVELOPPEMENT »


Pourriez-vous nous dire quelles sont vos 2 sources de motivation principales, celles qui vous font le plus vibrer dans l’exercice de votre métier ?
J’apprends, je grandis en même temps que j’accompagne l’autre dans son propre développement. Je passe des heures à lire, à m’instruire car la sophrologie comme l’hypnose sont en constant développement. Pour accompagner l’autre dans son développement, je dois être consciente de ce qui se passe pendant la cure, en lui, en moi, cela m’impose l’attention donc l’amour. Devenir conscient de manière constante est un travail de chaque instant, difficile, pénible et la vie nous rappelle à l’ordre à chaque instant.

Avez-vous envisagé ou envisagez-vous d’arrêter de pratiquer votre métier ?
Tout est impermanence. C’est la seule chose qui ne change jamais. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. J’essaierai d’accepter au mieux ce que la vie m’apportera.

Quelle est l’anecdote la plus marquante, l’ expérience la plus extraordinaire que vous ayez vécue à travers la pratique de ce métier ?
Un jeune homme est venu me voir car depuis l’âge de cinq ans jusqu’à ses dix-huit ans il a perdu régulièrement un membre de  sa famille. Son père à cinq ans d’un accident cardiaque, sa mère à sept ans d’un accident de voiture, sa tante qui l’avait pris en charge à onze ans d’un cancer, recueillit par sa grand-mère, il la perd à dix-huit ans. Il me dit: « j’ai hérité de tous les membres de ma famille mais je suis seul, » je suis amoureux, mais si je sors avec elle, elle mourra ».
Changer cette croyance a été une véritable gageure.
sophrologie-bio-ozone1Souhaitez vous rajouter quelque chose ? Ou transmettre un message particulier à nos lecteurs ?
Oui. Que l’on soit en thérapie, en développement personnel, en quête d’éveil il y a une question essentielle à laquelle tout individu doit se soumettre. « Qui je suis? » (Ramana Maharshi).
C’est le début de toute thérapie. La réponse vient du processus d’apprentissage sans lequel il n’y pas de sérénité. Parfois les rencontres nous y aident.
Il faut croire aux rencontres. A l’un des moments les plus sombres de mon existence, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a donné la main.
Une personne, une rencontre a été essentielle et déterminante dans mon parcours: celle de Madame Anne Auber, psychologue, psychanalyste, professeur d’université émérite. Elle a cru en moi et en mon désir de devenir psychothérapeute. « Vous voulez devenir psychothérapeute, je vais vous aider », et elle l’a fait.
Maria, je vous remercie pour ce moment et je vous dis à très bientôt pour le prochain évènement Bio-ozone dont nous reparlerons ici même …
Oui. A tout bientôt, et merci.



Interview réalisée par Stéphane Triquet pour Bio-Ozone

dimanche 22 novembre 2015

Un cours en miracles, un livre essentiel

Un livre essentiel pour qui souhaite cheminer sur sa propre voie. La trouver, l'accepter, l'emprunter rempli d'espoir et d’optimisme.
Belle journée à vous




L'écoute de ce livre audio vaut le détour


C'est un peu ésotérique au début, mais après une dizaine de minutes vous découvrirez un livre-outil qui donne de l'espoir et permet de rester centré sur l'essentiel; vos objectifs. Il est rempli d'exercices pratiques et le tout se termine par une méditation "supra" relaxante.
Bonne journée

mardi 17 novembre 2015

Ne nous contentons pas d'exister, il nous faut vivre

Malgré la peine et la douleur offrons notre énergie à la joie d être en vie. Pleurons nos morts et réjouissons-nous des baisers que nous donnerons demain encore à ceux qui sont en vie, à ceux que nous aimons et que nous aimerons.


jeudi 12 novembre 2015

Notre attention est énergie




L’énergie crée de la réalité.
C'est moi
Ce matin, je vous propose une expérience, elle vous prendra cinq minutes. (Vous les valez bien! :))
Installez-vous confortablement sur un fauteuil, canapé...
Faites une grande inspiration en déployant votre ventre, expirez calmement en continu.
Fixez votre attention sur votre main gauche, la paume de votre main gauche, le bout de vos doigts, jusqu'à ce que vous commenciez à sentir des fourmillements, des picotements, de la chaleur ou toute autre manifestation.
Changez alors de main et fixez toute votre attention sur la main droite. recommencez et laissez venir les picotements, fourmillements, chaleur...
Plus vous portez attention à ces fourmillements et plus ils deviendront importants.
Faites à nouveau une grande inspiration, bloquez-la un instant et expirez longuement, doucement, en étant entièrement centré sur le soulagement que vous procure l'expiration. Concentrez votre attention sur le bonheur d'expirer.
Constatez alors que lorsque vous êtes centré sur votre main gauche, la droite n'existe plus, lorsque vous êtes centré sur la droite la gauche n'existe plus et lorsque vous êtes centré sur le bonheur d'expirer, tout le reste disparaît.
Si vous portez votre attention sur les malheurs de votre vie, tout le bonheur disparaît. Aussi difficile que cela soit au départ, insistez. Centrez votre attention sur le choses belles de votre vie et elles deviendront encore plus belles.
Bonne journée


jeudi 5 novembre 2015

Qui suis-je?


"Qui suis-je?" S'est un jour demandé Ramana Maharshi
Sommes-nous, notre nom? Sommes-nous notre situation sociale? Sommes-nous nos titres honorifiques? Sommes-nous nos avoirs ou nos savoirs?
Et si un jour nous perdions tout cela, serions-nous encore quelqu'un?

Conscience.
Ramana Maharshi a dit: "Je suis conscience" et rien d'autre, et cela est tout.

mardi 3 novembre 2015

D'où vient la "confiance en soi" des Africains


Les femmes africaines traditionnelles gardent longtemps leurs bébés collés à leurs corps. Au travail comme à la maison  les petits restent près du corps de leurs mères, entendent leur cœur, leur respiration, leur voix tout au long de la journée.
C'est une prolongation du séjour intra-utérin et c'est extrêmement rassurant pour l'enfant. Ainsi, la "naissance", la séparation, est un acte progressif. Ceci procure aux enfants une grande sérénité et une "confiance en soi" profonde que peu d'événements de la vie ébranle. 
Une source d'inspiration...

mercredi 21 octobre 2015

A lire, à méditer, à appliquer

"Tout le monde sait qu'il ne suffit pas de connaître les remèdes qu'on devrait appliquer : il faut les appliquer. De même, dans les Sciences psychiques, il ne suffit pas de savoir qu'il faudrait agir ou penser de telle ou telle manière : il faut - et il faut de toute nécessité – conformer sa vie à sa conscience ; il faut imperturbablement pratiquer ce qu'on sait. 

Ce sont les Actes qui comptent, aussi bien dans le domaine de l'idéal que dans le monde matériel. Les Lois du Kybalion sont idéalement belles, mais si on ne les réalise pas en pratique, elles seront comme un festin splendide devant lequel on se laisserait mourir de faim". 

Albert L. CAILLET. 
Paris, Mars 1917.



Les Sept principes sur lesquels il nous faut travailler : 

1. Le Principe de Mentalisme: tout est esprit et projection de l'esprit du tout
2. Le Principe de Correspondance ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut.
3. Le Principe de Vibration. 
4. Le Principe de Polarité. 
5. Le Principe de Rythme 
6. Le Principe de Cause et d'Effet.
7. Le Principe de Genre. 

mardi 13 octobre 2015

Ceci n'est pas....

La créativité et l'imagination sont les plus grandes richesses de l'Homme. Elles ouvrent à tous les possibles. Le concept même d'imagination active si chère à Marie-Louise von Franz et à Jung y puise toute sa force.
Regardez bien cette photo qu'évoque-t-elle pour vous? Laissez-vous aller à la rêverie, laissez voyager votre imagination et découvrez tous les mondes et toutes les histoires qu'elle peut évoquer...

                                          Crédit photo D.Hutin

vendredi 2 octobre 2015

Un mal chaque jour plus présent dans notre société

Paul-Claude Racamier l’a énoncé en 1986, en même temps que sa caractérisation de la perversion narcissique :
On ne naît pas pervers, on le devient.
La perversion narcissique est un apprentissage fait depuis l’enfance. D’une part, des mécanismes manipulatoires et d’autre part de la résolution externe des conflits internes. Avec le temps, cette déviance est devenue un mode de fonctionnement à part entière chez le pervers. Il s’est structuré de cette façon.
Le pervers narcissique n’a pas été reconnu comme personne, individu dans son enfance et a dû jouer le rôle de l’enfant parfait auprès de ses parents. Cependant, cette image de perfection était elle-même changeante dans les yeux des parents. Cela a poussé l’enfant à se créer des « masques » de personnalités qu’il a « mis en action » en lieu et place de ce qu’il était réellement. Ainsi, son vrai « moi » s’est perdu en chemin. C’est un peu comme s’il cherchait à se reconstituer à travers les narcissismes des autres, comme un miroir brisé. L’enfant a en plus subi de graves atteintes à son intégrité psychique, telles des humiliations, des maltraitances, de l’ignorance, des insultes, voire des abus sexuels. Tout ce qu’il inflige aujourd’hui à ses victimes lui a été infligé précédemment sauf qu’il a « choisi » (bien qu’il ne s’agisse pas d’un choix mais d’un mécanisme de survie) de nier la souffrance passée au lieu de la « regarder » en face, ce qui le guérirait. Les mécanismes psychiques sont extrêmement complexes et il faut lire les travaux de Paul Racamier pour saisir l’ampleur des « chocs » traumatiques infligés sur le long terme, qui donnent naissance à cette psychose sans symptômes apparents mais qui cause un nombre conséquent de dégâts.
L’enfant victime a en plus dû faire face à un climat dit incestuel, avec un inceste sans passage à l’acte génital mais une proximité inadéquate qui ne lui a pas permis de construire des limites entre le parent persécuteur et lui-même. C’est exactement ce schéma qu’il met en place avec ses victimes. Il tente d’abolir toute frontière entre la proie et lui afin d’envahir l’espace psychique de l’autre tout en maintenant cet autre à bonne distance et en le chosifiant.Derrière chaque pervers narcissique, se trouve au moins un parent souffrant lui-même de cette déviance. Il s’agit souvent de la mère. J’ai pu constater que de nombreux PN clament haut et fort leur amour pour leur mère mais à bien y regarder, il s’agit de ce que les personnes « standard » appellent plutôt une haine contenue.
Le pervers narcissique n’a pas appris à aimer, au sens commun du terme. Ce qu’on lui a montré comme étant de l’amour est en fait de la haine mais verbalisée comme de l’amour. Lorsqu’il dit « je t’aime » à une victime, c’est au mieux de l’indifférence, au pire de la haine.
Lorsqu’on observe bien les PN, ils agissent comme des enfants gâtés qui font du mal sans prendre la mesure des conséquences. Seul le résultat compte pour eux. Pour exemple, lors de disputes, ils ne voient que le résultat jugé négatif pour eux et aucunement la suite logique des événements qui ont conduit à la situation. Si leur compagne les quitte suite à une infidélité de leur part, c’est elle qui est mauvaise, eux n’ont rien fait.
Ce sont des personnes immatures, dont le développement émotionnel est resté bloqué dans l’enfance. Leur intelligence, elle, est bien adulte et capable de produire une souffrance calibrée au millimètre près pour la victime. Les pervers narcissiques ont une estime d’eux-mêmes très faibles et ont conscience d’être obligés de porter des masques pour être acceptés par autrui. Ils ne vivent que par l’imposture. Ils ne sont jamais ceux qu’ils prétendent être. « L’amour » que les victimes ressentent pour eux ne peut pas en être car elles ne connaissent pas leurs bourreaux, qui ne se connaissent d’ailleurs même pas eux-mêmes. Il s’agit d’addiction affective.
On peut pleurer sur l’enfant qu’ils ont été mais pas sur l’adulte qu’ils sont devenus.


mercredi 30 septembre 2015

Comment cesser d'être gentil(le) pour "Être" tout court?

Répéter sans cesse, en étant entièrement investi de l'émotion qu'il procure, le "mantra" suivant:

Je n'attends plus qu'on m'aime




lundi 28 septembre 2015

Hypnose ou l'art de raconter des histoires

On dit que si on met une grenouille dans une casserole d'eau froide et que l'on fait chauffer la dite casserole progressivement la grenouille ne verra pas nécessairement le changement graduel de température et se fera au changement. À l'inverse, si on jette la grenouille dans une casserole en ébullition cela provoque une réaction immédiate; la grenouille saute de la casserole.

Morale de l'histoire
1-Tout changement, notamment sur les situations les plus anciennes, doit être introduit 
   progressivement.

Mais une morale peut en cacher une autre
2-L’accoutumance conduit à ne pas réagir à une situation qui
   présente pourtant un danger.





lundi 21 septembre 2015

Atelier conférence à Lyon



A Lyon, le 04 décembre j'anime un atelier pour parents, professeurs et accompagnateurs de jeunes enfants. 
J'y expose les méthodes les plus performantes, rapidement et facilement mobilisables, pour aider un enfant à grandir avec une estime et un amour de Soi suffisamment présents. Des conditions indispensables pour en faire un futur adulte équilibré respectueux et bienveillant.


mercredi 16 septembre 2015

15 Things You Should Give Up to Become More Successful



  1. Trying to be perfect.
  2. Playing small.
  3. Waiting for luck.
  4. Waiting for anything.
  5. Needing approval.
  6. Trying to do it alone.
  7. Overlooking your negative thoughts.
  8. Fixating on your weaknesses.
  9. Living in the past.
  10. Trying to please everyone.
  11. Holding onto grudges.
  12. Spending time with negative people.
  13. Complaining.
  14. Comparing yourself with others.
  15. Thinking you can't make a difference.

Atelier-conférence

Vous êtes invité à participer gratuitement à l'atelier conférence sur le développement personnel des enfants Inscrivez-vous vite en appelant le 06 26 72 43 03


lundi 14 septembre 2015

Comment atteindre le détachement?



Le but de tout travail spirituel consiste à être chaque jour un peu plus près de Soi: plus généreux, plus bienveillant, plus respectueux de ses besoins et désirs, plus attentionné, plus aimant. Alors seulement on le devient du monde entier.
En ceci réside le secret de la sérénité: le détachement.

jeudi 10 septembre 2015

Le bonheur est un choix, en voici

la preuve scientifique

HAPPINESS JOY

BIEN-ETRE - Une des hypothèses courantes des recherches en psychologie est que nous aurions un seuil de bonheur qui prédétermine en grande partie notre bien-être général. Nous orbitons autour de ce seuil, nous sentant plus heureux lorsque quelque chose de positif survient dans notre vie, et l'inverse, pour retrouver notre équilibre par la suite.
Or, il se trouve que ce seuil peut, dans une certaine mesure, être recalibré. Bien que notre humeur et notre bien-être soient en partie déterminés par des facteurs génétiques et culturels, les experts s'entendent pour dire qu'environ 40% de notre bonheur dépend entièrement de nous-mêmes. De vastes pans de la recherche autour de la psychologie positive ont démontré que le bonheur est un choix que nous pouvons tous faire.

Comme l'a dit le psychologue William James, "une des plus grandes découvertes de notre temps, c'est que l'humain peut changer sa vie en changeant son attitude face à celle-ci".
Voici donc huit stratégies pour prendre votre bonheur en main
Essayez. Vous verrez!
Même un tout petit effort peu faire considérablement augmenter votre bonheur. Deux petites études expérimentales publiées cette année dans le Journal of Positive Psychology ont démontré que même de tout petits efforts pour être plus heureux amélioraient l'humeur et le bien-être global. Dans une de ces études, on a demandé à deux groupes d'étudiants d'écouter de la musique «joyeuse». On a ensuite demandé à un des deux groupes de faire des efforts conscients pour être plus heureux tandis qu'on a demandé à l'autre groupe de ne rien tenter activement pour améliorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour être plus heureux avait une humeur de loin plus positive après l'écoute de la musique en question.
Faites de votre bonheur votre priorité numéro un.
Les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie, selon le psychologue Tom G. Stevens, Ph.D., 
«Faites le choix de tirer profit de toutes les opportunités qui s'offrent à vous pour apprendre à être plus heureux. Par exemple, reprogrammez vos croyances et vos valeurs. Apprenez de bonnes stratégies d'autogestion, de bonnes techniques interpersonnelles et de bonnes habiletés professionnelles. Faites le choix de vous trouver dans des environnements et en compagnie de personnes qui peuvent contribuer positivement à votre bonheur. Les personnes qui sont les plus heureuses et qui s'épanouissent le plus sont celles qui mettent la vérité et leur croissance personnelle à l'avant-plan de leurs valeurs.»
Attardez-vous plus longuement sur tous les moments positifs de votre vie, même les plus petits.
coffee
Selon le neuropsychologue Rick Hanson,  nos cerveaux sont conçus pour détecter tout ce qu'il y a de négatif. Comme il le dit si bien, notre cerveau est comme une bande velcro pour les expériences négatives, et il est recouvert de téflon face aux expériences positives. Ce «biais négatif» fait en sorte que notre cerveau réagit intensément aux mauvaises nouvelles, comparativement à sa façon de réagir aux bonnes nouvelles. Un des effets pervers de ce «biais négatif» est de créer de mauvais souvenirs qui sont plus intenses que nos bons souvenirs, mais heureusement, nous pouvons toutefois intervenir consciemment sur ce dernier en prenant le temps de nous attarder sur les moments positifs dans notre vie, même les plus petits.
«Les gens ont tendance à ignorer la puissance cachée des expériences de la vie quotidienne, a confié Hanson au Huffington Post. Nous sommes bombardés d'opportunités de toutes sortes, 10 secondes par-ci, 20 secondes par-là, et il devient plus difficile de toutes les remarquer et apprendre de celles-ci. Les gens devraient apprendre à le faire plus souvent.»
Choisissez la pleine conscience.
Le secret du bonheur pourrait être aussi simple (et complexe) que de devenir plus conscient. Tout porte à croire que la méditation, une pratique à la portée de tout le monde, pour peu qu'ils aient la volonté de prendre quelques minutes pour faire taire leur esprit, est une excellente façon d'accroître son bonheur.
Professeur de psychologie à l'université du Wisconsin, Richard Davidson a démontré, grâce à ses recherches, que la pratique de la méditation permettrait vraisemblablement de transporter l'activité cérébrale du lobe frontal droit (qui est associé à la dépression, à l'anxiété et aux craintes) vers le lobe frontal gauche, qui a été associé aux sentiments de bonheur, d'excitation, de joie et de vivacité.

Créez votre propre bonheur: souriez!
success and motivation
Un des secrets d'une humeur plus positive serait tout simplement de sourire.
Toutefois, le sourire forcé engendre, quant à lui, des humeurs plus négatives et l'introversion.

Soyez reconnaissants.
Il a été démontré scientifiquement que cultiver la reconnaissance permet d'accroître le bonheur, et vous pouvez parfaitement bien choisir d'être plus reconnaissants.
Les gens reconnaissants ont une plus grande propension à apprécier les petits bonheurs de la vie qui sont définis comme «les plaisirs de la vie qui sont à la portée de tous»
Cherchez le bonheur, trouvez le bonheur... et le succès.
Selon les conventions reçues, c'est la recherche du succès qui engendrerait le bonheur, mais les recherches sur le sujet ont plutôt démontré que c'est le contraire qui est vrai. La recherche du bonheur permet non seulement d'atteindre le bonheur, mais le succès également.
«Les gens qui cultivent une mentalité positive sont mieux équipés pour faire face aux défis, expliquait Shawn Achor dans le Harvard Business Review, en 2012. C'est ce que j'appelle l'avantage du bonheur, et toutes les décisions professionnelles bénéficient d'un état d'esprit positif.»

Faites preuve de compassion
restoring balance
Vous voulez accroître la capacité de votre cerveau à être heureux?
Méditez sur la compassion. Ricard aurait la capacité pour le bonheur la plus développée jamais observée, et ce, grâce à la plasticité synaptique.
«La méditation, c'est n'est pas une simple sieste sous un manguier. Elle change complètement votre cerveau et, conséquemment, change complètement qui vous êtes