mercredi 27 janvier 2016

La liberté intérieure, comme mission de vie

La liberté intérieure, condition du véritable amour.
Simone Pacot

"Va vers ta terre promise " c'est à dire va vers ta terre à toi. Va vers toi.
Dit Dieu à Abraham.

Mais de quelle terre s'agit-il?
Du corps? de la psychologie? de l'esprit? des trois?
La terre promise serait donc notre Soi et sa conquête le but d'une vie?

Aller vers... cela voudrait dire aller vers la connaissance de Soi. (Socrate)
"Si vous connaissez la vérité, elle vous fera libre". (Le Christ)
De quelle vérité s'agit-il?
"L'ignorance est la source de toutes les souffrances" (Bouddha)
L'ignorance de Soi est en effet la source de l'emprisonnement, de la confusion des identités et donc de la souffrance.

La liberté intérieur touche de plein fouet la question du moi. Qui suis-je? (Ramana Maharshi)
C'est à dire la quête du moi le plus authentique et son acceptation tel qu'il se révèle à nous.
La liberté intérieure touche également la question de la sécurité intérieure, Quel est ce lieu dans lequel je me sens profondément en sécurité? où le trouver?


Accepter de se tourner vers soi
Accepter d'épouser le Soi que l'on trouve ou le Moi authentique
Accepter de quitter "ton père et ta mère" c'est à dire l'Autre.
Acceptation du présent tel qu'il est, non comme un choix, mais comme la reconnaissance d'une réalité actuelle incontournable.
Ce sont là les chemins de la liberté intérieure.

mardi 26 janvier 2016

Qu'est-ce que l'apoptose?

.Pour être simpliste je dirais: envoyez les bonnes informations à votre cerveau afin qu'il envoie les bons signaux à vos cellules

Entretien avec 

Jean-Claude Ameisen : apologie du suicide cellulaire

Dans les années 1960, on a d'abord parlé de mort cellulaire programmée, puis l'idée de suicide est apparue. Il a été découvert que si on paralyse des cellules qui vont bientôt mourir, en bloquant leur capacité de fabriquer des protéines, elles survivent. L'idée est donc venue que, dans des circonstances données, en fonction des signaux reçus, la cellule déclenche elle-même un programme d'autodestruction, qui requiert des protéines qu'elle a elle-même fabriquées, et qui sont les outils qu'elle utilise pour se tuer.
Aujourd'hui, on utilise un autre mot : l'apoptose. Cette notion se distingue t-elle du suicide ?
La notion d'apoptose est apparue dans les années 1970. Le mot évoque, en grec ancien, la chute des feuilles en automne. Il désigne la série de transformations que subit la cellule quand elle s'autodétruit. Ces cellules qui se suicident ne provoquent aucune lésion. On assiste à une sorte d'implosion. A l'aide de protéines qu'elle a fabriquées et qui agissent comme des ciseaux, elle se met à se découper en petits morceaux. Pendant ce temps, sa membrane reste intègre, si bien que les composants de la cellule dont certains sont toxiques ne sortent pas à l'extérieur et ne provoquent pas de lésion alentour. Mais pendant qu'elle se tue, elle émet à sa surface des signaux qui permettent aux cellules voisines de l'ingérer et de la faire disparaître.

Comment a-t-on pu mettre en évidence les gènes qui contrôlent l'apoptose ?
Comme souvent en science, la solution à un problème complexe a surgi d'un détour par la simplicité. En l'occurrence le petit ver Caenorhabditis elegans . D'origine très ancienne, ce ver de 1 mm de long n'a qu'un millier de cellules. Son développement embryonnaire est très simple. Pendant cette période, environ 15 % des cellules s'autodétruisent, et sont ingérées par les cellules voisines. Dans les années 1980, chez des mutants de ce petit ver, des anomalies génétiques ont été découvertes dont le seul effet mesurable était de modifier la mort cellulaire au cours du développement. Trois gènes ont été identifiés, dont la présence permet le contrôle de la vie et de la mort de l'ensemble des cellules de l'embryon. Ces gènes permettent aux cellules de fabriquer des outils, des protéines, qui interagissent entre elles. L'une de ces protéines est un exécuteur, dont la présence est nécessaire pour que la cellule se tue. Mais cette protéine elle-même n'est pas suffisante pour entraîner la mort. Il faut qu'elle soit activée par une autre protéine, un activateur. Mais l'activateur ne peut lui-même fonctionner qu'en l'absence d'un protecteur, qui empêche ce mécanisme d'autodestruction de se déclencher dans les 85 % de cellules qui normalement survivent.
Depuis deux ans, on sait aussi que le protecteur lui-même peut être inactivé par un antagoniste, qui va ainsi déclencher l'autodestruction.
La vie ou la mort d'une cellule dépend donc des quantités respectives d'exécuteurs, d'activateurs, de protecteurs et d'antagonistes qu'elle fabrique. Et cette fabrication est couplée aux signaux que reçoit la cellule au cours du développement embryonnaire. Le contrôle de la vie et de la mort dépend donc au total d'un petit module génétique relativement simple que les cellules utilisent en fonction de leur histoire et de leur environnement.
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Le suicide cellulaire joue-t-il aussi un rôle dans les maladies ?
Oui. Depuis dix ans, on pense que de très nombreuses maladies sont dues à des dérèglements des mécanismes de suicide cellulaire. Auparavant, l'idée était que, dans des maladies chroniques ou aiguës dans lesquelles des cellules meurent en excès, un agresseur détruit ces cellules. Dans la maladie d'Alzheimer, dans celle de Parkinson, un accident vasculaire cérébral ou un infarctus du myocarde, l'idée la plus courante était qu'on ne pourrait sauver les cellules qu'en empêchant l'agresseur d'opérer. Mais si les cellules meurent non parce qu'un agresseur les détruit mais parce qu'elles perçoivent ou ne perçoivent pas certains signaux et déclenchent leur autodestruction, il suffit de changer les signaux, ou de changer leur réponse aux signaux, pour qu'elles survivent. La question est de savoir dans quelles circonstances et pour quelles cellules le fait de modifier des signaux ou de bloquer la perception de signaux peut être une stratégie thérapeutique applicable.

Ce concept ouvre-t-il de véritables perspectives thérapeutiques ?
Je vais d'abord vous répondre par une métaphore. Dans l'Odyssée le chant des sirènes entraîne la mort des marins. Circé a donné deux conseils à Ulysse : boucher les oreilles de ses marins avec de la cire et se faire lui-même attacher au mât du navire pour que en entendant le chant, il ne puisse pas mourir. La mort est présentée comme une forme d'autodestruction, la participation de celui qui entend le chant étant nécessaire. Dans un autre mythe grec, quand les sirènes commencent à chanter, Orphée se met à jouer de la lyre, et son chant neutralise celui des sirènes.
Ces deux histoires illustrent trois stratégies qui sont actuellement explorées en biologie : bloquer la perception du signal de mort, bloquer la capacité d'y répondre, ou ajouter des signaux contraires.
Jean-Claude Ameisen médecin, immunologiste et chercheur français en biologie

samedi 23 janvier 2016

Le développement personnel : oui, mais pour qui ?

Quand on parle aujourd’hui de "développement personnel", il s’agit trop souvent de suggérer des changements cosmétiques qui visent davantage à pomponner notre narcissisme qu’à éradiquer nos défauts et à dissiper les brumes de notre confusion mentale.

De nos jours, on parle de plus en plus de « développement personnel », une expression que l’on met à toutes les sauces et qui est devenu une sorte de fourre-tout dans lequel on range indistinctement : des recettes en sept points pour devenir séduisant et heureux en une semaine ; des écrits qui visent à éclairer notre lanterne pour nous permettre de devenir de meilleurs êtres humains — écrits fondés sur des méthodes ancrées non pas dans la fantaisie du moment mais dans des traditions de sagesse qui ont été pratiquées pendant des millénaires par des personnes qui y consacraient une bonne partie de leur existence.

La transformation de soi-même, telle que l’ont conçue les sagesses du monde, qu’elles soient d’origine religieuses, spirituelles ou humanistes, n’a pas pour but de flatter l’ego ou de lui apprendre à mieux réaliser ses caprices, mais de nous aider à devenir graduellement un meilleur être humain à la sueur de notre front. Cette affirmation peut paraître pompeuse, mais en vérité le but de la transformation personnelle est bien d’éradiquer l’animosité, l’attachement obsessionnel, le manque de discernement, l’arrogance, la jalousie et autres toxines mentales qui perturbent notre existence et celle des autres. Ce n’est pas une mince affaire.
Ce n’est donc ni une entreprise à court terme, ni une approche égocentrée, ni une dérobade qui nous apprenne à apprécier nos défauts pour s’épargner l’effort d’y remédier."Ce qui n’est pas fait pour le bien d’autrui, ne mérite pas d’être entrepris" (enseignement bouddhiste)
Plus que tout, il faut se demander quel sera le bénéficiaire de ce "développement personnel". S’il s’agit uniquement de soi-même, c’est une totale perte de temps. La transformation de soi n’a de sens que si elle nous permet, par voie de conséquence, de mieux nous mettre au service des autres. Développement personnel sans bonté n’est que la construction de la tour d’ivoire de l’égocentrisme. Méditation sans bienveillance revient à passer quelques moments tranquilles dans la bulle de l’ego.

La transformation personnelle doit nous permettre de passer de la confusion à la connaissance, de l’asservissement à la liberté intérieure. Son but est l’accomplissement du bien d’autrui. Un enseignement bouddhiste ne dit-il pas : « Ce qui n’est pas fait pour le bien d’autrui, ne mérite pas d’être entrepris. » À bon entendeur, salut !

Mathieu Ricard

jeudi 21 janvier 2016

Le principe de Lucifer; un livre essentiel

A quoi sert le mal?
Le principe de Lucifer: une expédition scientifique dans les forces de l'histoire. 

A lire absolument afin que nos souffrances prennent sens (autant que possible).

mardi 19 janvier 2016

Conférence: Le développement personnel des enfants, au Salon Vivre autrement


    Le Salon vivre autrement 
    Sao Doyen au Salon Vivre autrement
    Pourquoi une conférence sur le développement personnel des enfants? Parce qu'un enfant qui s'aime sera un adulte équilibré. Parce qu’il s’agit de construire des générations futures plus humaines, plus aimantes et plus respectueuses de la vie et de la planète, de véritables citoyens. Le développement personnel des enfants concerne la société toute entière, parents, grands-parents, professeurs, éducateurs...
    Parce qu’il nous faut en même temps que le souci des arbres, des océans, et de l’atmosphère, avoir celui des enfants, notre avenir.
    Si l'on veut que les forêts, les mers et l’atmosphère soient sauvées, il nous faudra d’abord donner à nos enfants les valeurs qui leur manquent tant aujourd'hui, et les construire, c’est-à-dire les accompagner à acquérir le respect et l’amour d’eux-mêmes sans lesquels il n'y a point d'altérité. En effet, avant de reconnaître à l'autre le droit d'exister dans sa différence, il nous faut reconnaître à nous même le droit d'exister dans notre identité singulière. C'est la mise en actes du fameux "aime ton prochain comme toi même" sorti de tout contexte religieux. Tel le slogan "manger cinq fruits et légumes par jour, je propose de transmettre l'amour et le respect d'eux-mêmes aux enfants.
    Transformer la compétition nocive en compassion, affirmer ses valeurs, exprimer ses besoins, avoir de l'empathie, porter attention à son corps, à soi et aux autres .... cela se construit dés l'enfance. Pendant cette conférence, nous prendrons le temps d’expérimenter à travers quelques outils simples ce que veut dire s'aimer.


    Conférences : Au cœur de l’humanisme
    Dimanche 13 mars 2016 à 16h00 - Le développement personnel des enfants comme enjeu majeur d'une société future plus humaine
    Avec Sao Doyen, Thérapeute, spécialiste des sciences humaines

dimanche 17 janvier 2016

Mon métier se résume en quelques lignes: humainement gratifiant

 Aider les personnes à résoudre les problèmes et à faire face aux difficultés de la vie, en d’autres termes, aider les gens à changer pour aller vers ce qu'il y a de mieux en eux.

mercredi 6 janvier 2016

Amorcez la re-programmation de votre mental en moins de 1 min 30 par jour et devenez Heureux

Depuis pas mal d’années on entend parler de tout un tas de techniques visant à re-programmer le cerveau en vue d’obtenir des résultats précis. Il y a notamment la PNL (Programmation Neuro-Linguistique) le subliminal ou l’auto hypnose pour ne citer que celles-ci.
Tous ceux qui s’intéressent au développement personnel ont presque déjà entendu parler de cette fameuse re-programmation mentale. J’en ai d’ailleurs parlé dans mes articles sur la Neuroplasticité du cerveau(Série de 4 Articles que je vous recommande chaudement afin de comprendre comment fonctionne le cerveau)
Le but final est très simple : être heureux
Mais d’ou part le bonheur ou comment devient-on heureux? La réponse risque de vous surprendre car elle est ridiculement simple :
Le bonheur dépend des PENSÉES que l’on entretient avec soi-même.
Dès lors, on comprend très rapidement qu’il devient utile de re-programmer son cerveau afin qu’il serve nos intérêts. En effet, c’est vraiment là que tout démarre:
  • Soit vous choisissez des pensées positives, vous vous sentez bien.
  • Soit vous choisissez des pensées négatives, vous vous sentez mal.
    (Notez que je parle de choix et donc d’une action mentale délibérée.Gardez cela à l’esprit car ce sera un point clé pour la suite de l’article).
  •  Mais... êtes-vous vraiment au commandes de votre mental?
La réponse est assez paradoxale. Vous êtes à la fois le maître et l’esclave de votre mental!
Pour comprendre ce phénomène et comprendre pourquoi il est utile de re-programmer son cerveau, décortiquons un peu tout cela.
Cas 1: Vous êtes le maître de votre mental.
être aux commandes de son mentalVous devenez le maître de votre mental ou de votre cerveau quand vous utilisez consciemment votre réflexion et votre concentration pour réaliser quelque chose.
Par exemple, pour écrire cet article je dois me concentrer, réfléchir et organiser mes idées pour produire cet article.
Je suis alors temporairement maître de la situation.


Cas 2: Vous êtes l’esclave de votre mental.
Lorsque vous vous adonnez à des tâches mécaniques qui ne demandent pas de réflexion particulière, comme conduire au volant ou faire la vaisselle, vous êtes alors l’esclave de ce que j’appel « le monologue intérieur ».
la prison mentalCe monologue est présent que vous le vouliez ou non et il est facile de s’en rendre compte lors de ces activités mécaniques.
Une voix fait alors son One Man Show et ressasse soit une situation passée soit imagine des situations futures.
Ce dialogue intérieur vous ne le contrôlez pas, c’est lui qui vous contrôle car: Il se lance automatiquement sans rien demander à personne. Il occupe une grosse partie de votre mental. Pour vous rendre bien compte de mon propos vous pouvez faire l’exercice suivant qui va vous démontrer par A + B que vous ne contrôlez pas votre mental.
Allongez-vous dans votre lit et commencez à respirer très lentement. Prenez environ 4 secondes d’inspiration et 4 secondes pour l’expiration. Le but est que vous comptiez le nombre de fois que vous inspirez en restant concentrer sur cela.
Vous verrez qu’il se passe un phénomène très étrange… Bien que vous VOULIEZ rester concentré sur votre respiration, votre mental va partir dans tous les sens!
la méditation technique 1En fait, au début, vous allez resté concentré pour environ 6 à 8 inspirations. Puis à un moment vous allez « décrocher » et votre mental (monologue intérieur) va alors commencer à faire sa vie.
Vous pensez que c’est « vous », mais c’est juste votre mental. Et puis à un moment, vous allez vous dire ceci :
Ah merde!!! J’ai décroché, ou j’en étais déjà?? Ah oui! J’en étais à ma 6 ème inspiration. Bon reprenons le compte… Une inspiration, Deux inspirations etc..
Et boum! Vous allez décrocher à nouveau. En fait, vous verrez que lorsque vous décrochez, le mental prend le dessus. Mais le plus important c’est qu’il peut se passer 10 secondes, ou 10 minutes avant que vous ne réalisiez que vous avez décroché!
Et pendant ce temps, vous « vivez » ou êtes spectateur des images ou de l’histoire que vous projette votre mental.)

Et c’est là que tout prend sens!

Soit ce dialogue intérieur joue en votre faveur, soit en votre défaveur. S’il est positif, vous vous sentez bien et s’il est négatif, vous vous sentez mal. Or nous cherchons tous à être heureux et donc à se sentir bien… :)
Le but n’est pas de contrôler votre mental à 100% car cela serait une tâche exténuante, mais de faire en sorte que votre mental joue son monologue de manière positive pour que cela ait un impact positif sur votre vie!
Et pour cela il faut re-programmer son cerveau et ses croyances.
Pour comprendre cela, imaginez une rivière.
lit de rivièreL’eau s’écoule dans une certaine direction car l’eau passe par un canal (ou un lit) tracé dans la terre. L’eau suit alors « bêtement » le chemin tout tracé pour s’écouler.
Si maintenant vous prenez une pelleteuse, vous pourrez créer une bifurcation. L’eau prendra alors une autre direction.
Vous voyez surement ou je veux en venir n’est-ce pas?
Ce canal, ce tracé est votre programmation mental. Dans le Cas 1 ou 2, quoi que vous fassiez, c’est-à-dire que vous soyez au contrôle de vos pensées ou que votre dialogue intérieur fasse sa vie, cela n’est possible qu’à partir d’une base déjà tracée : Votre programmation mentale.
Cette programmation mentale est le fruit de votre éducation, de votre vécu et de tout ce qui a contribué à vous forger vos opinions et croyances : les médias, les rumeurs, les on dit que, les livres que vous avez lu, vos amis, votre famille etc…
Voici un autre exemple qui vous parlera peut-être.
Que vous soyez conscient (cas 1) et décidiez d’aller à la cuisine pour choper une pomme dans le frigo ou que vous soyez somnambule et que chopiez une pomme dans le frigo durant vos heures de sommeil, dans les deux cas vous ne pourrez le faire qu’en RESPECTANT l’architecture de votre maison.
Autrement dit, en respectant les murs et les portes etc…
En gros vous vous déplacez librement dans votre maison en fonction de son architecture. Eh bien votre programmation mentale est en quelque sorte votre architecture mentale.
Tout comme vous ne pouvez passer à travers vos murs pour aller directement dans la cuisine, vous ne pouvez pas « penser » autre chose que ce que votre programmation mental ne le permet.
Par contre… et c’est là le point clé de l’article, rien ne vous empêche de faire des travaux dans votre maison pour ouvrir un passage entre le mur du salon et la cuisine!
De même rien ne vous empêche de faire des travaux mentaux de manière à faire péter vos cloisons mentales, c’est-à-dire vos croyances limitantes!

Mais comment re-programme t-on son cerveau?

reprogrammation mental livre
Nous voici à la fin de cet article ou je vais vous donner une technique toute simple mais efficace pour amorcer le processus de re-programmation mental.
Si vous avez lu l’article en entier, vous avez alors compris que la re-programmation mentale est avant tout un processus conscient.
Tout ce qui est de l’Auto-Hypnose de la Méditation ou du Sublimal sont de bons compléments, mais ne remplaceront jamais une activité consciente de re-programmation.
Corrigez-moi si je me trompe, mais lorsque vous étiez enfant, vous n’avez pas appris vos tables de multiplications en usant de méditation, d’Auto-Hypnose et encore moins de Subliminal…?
Vous avez fait comme tout le monde! Vous avez répété à voix haute, ou recopié vos tables dans un cahier. Et c’est par cette activité consciente que vous en êtes arrivé à les connaitre par coeur.

L’outils pour amorcer la re-programmation mentale

Votre mission si vous l’acceptez consiste à lire chaque jour au moins une ligne d’un livre de développement personnel.
reprogrammation mental par la lectureLe but de cet objectif est de vous obliger chaque jour à lire AU MOINS une ligne d’un livre. 
Si vous faites le bourrin et qu’à la suite de cet article vous achetiez un bouquin et que vous le lisez en 3 jours vous n’aurez pas de résultats.
Ceci dit, c’est toujours mieux que rien!
Mais ce qui va faire que la re-programmation s’amorce, est la régularité.
Dans la vie de tous les jours, vous appliquez ce principe de régularité contre vous-même et sans même le savoir! Je vais vous en donner quelques exemples tout de suite.
Tous les jours:
  • Vous entendez des collègues vous parler de choses négatives.
  • Vous entendez les journaux télévisés vous parler de choses négatives.
  • Vous entendez des membres de votre famille parler de choses négatives.
  • Vous entendez des inconnus parler de choses négatives.
  • Vous entendez vos amis parler de choses négatives.
  • Et tous les jours… vous portez ALORS votre attention sur des choses négatives!
En fait dans votre vie de tous les jours vous appliquez ce concept malgré vous et c’est ce qui a fortement contribué à créer en vous cette programmation mentale négative.
L’idée est donc de nourrir chaque jour votre mental de choses positives car avec l’habitude, il puisera alors dans ces idées pour créer un monologue intérieur positif qui joue en votre faveur!
Si vous faites le bourin, vous ne lui donner pas l’opportunité d’avoir des informations dans sa banque de données pour y puiser son « inspiration ».
L’idée est de faire en sorte de guider ce « chien fou » dans la direction que VOUS voulez.
Pour terminer avec cet article, je vous propose de faire également une sorte de feuille de route, très simple à mettre en place sous excel par exemple ou sur une feuille quadrillée.
L’idée est de mettre les chiffres 1 à 31 sous forme de colonne sur votre feuille comme ceci :
exercice de reprogrammation mentale
L’idée est que chaque soir, vous fassiez une croix en face du chiffre pour dire « oui » j’ai lu ma ligne. S’il n’y a rien dans la case, alors vous n’avez pas lu.
Si vous faites cela sur un mois, vous verrez exactement ce que vous faites ou non ce qui vous permettra de mieux cerner votre comportement et d’essayer de comprendre pourquoi vous n’arriverez peut-être pas à lire votre ligne chaque jour.
En voyant ce tableau sur les 6 prochaines mois, vous comprendrez alors pourquoi votre vie n’a pas bougée d’un pouce car vous aurez alors les résultats sous les yeux! :)
En gros, la technique que je vous propose ne prend pas plus de 1 min 30 sec par jour!
A lire sur le blog: http://www.surpassez-vous.com