mercredi 16 février 2022

 

Réduisez le stress et l'anxiété en moins de trois minutes! Comment faire?

Chacun de nous peut être envahit par une émotion désagréable au cours de la journée et à n’importe quel lieu. Ce court exercice vous permet de vous recentrer immédiatement sur la seule réalité: vous êtes en sécurité. Cela produit rapidement une sensation profonde de paix qui se diffuse sur l’ensemble du corps.
https://anchor.fm/so-doyen/episodes/Retrouver-la-paix-intrieure-en-moins-de-trois-minutes-e1cacg9/a-a75qb5m

Pratiquez cet exercice régulièrement pour gagner en efficacité. A très vite

lundi 25 mars 2019

(Re) trouver le sens de sa vie


Après l’effondrement des religions et des idéologies politiques nous nous retrouvons seuls avec nous-mêmes. Enfin, condamnés à nous trouver, à nous aimer et à comprendre enfin, pourquoi nous vivons et pourquoi nous menons, en silence, un combat pacifique. C'est vers l'intérieur qu'il nous faut nous tourner, "car à l'extérieur rien ne pousse, pas même un grain d'herbe" (C.Bobin).



https://www.envie-app.com/podcast-envie?fbclid=IwAR2qQfk9tKZZKFtqIX84IywjsEMVXo2AHu5bhK07t_-vRdmn7zAiRO27_DA

jeudi 7 mars 2019

Et si on parlait féminitéS ?


Et si on parlait  féminitéS ?
Le Cercle des femmes EnVie est une communauté. Une communauté de femmes qui s'interrogent sur leur expérience quotidienne de la féminité.
Des femmes qui veulent s'épanouir en toute liberté, sans jugement, des femmes responsables, des femmes plurielles.

Le Cercle des femmes EnVie est une fédération animée par la confiance, la sororité et loin, très loin, des diktats de la bien pensance et du patriarcat.
Au rythme des saisons, le Cercle se réunira pour questionner toutes les facettes de la féminité, ou plutôt des féminités, pour faire grandir toutes les femmes.


Pour lire notre manifesto de la féminité cliquez ci-dessous

mercredi 14 novembre 2018

NOUS DONNONS RÉGULIÈREMENT LA PAROLE À UN INTERVENANT AYANT UNE EXPERTISE DANS L’UN DES DOMAINES D'ACTIVITÉ COUVERT PAR NOTRE ASSOCIATION.

Ce mois-ci nous avons le plaisir de vous présenter Maria Sao Doyen !

Bonjour Maria. Tout d’abord, merci pour votre disponibilité.
Je vous en prie Stéphane, c’est un réel plaisir

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer en quoi consiste votre métier ?
Je m’appelle Maria Sao Doyen, je suis thérapeute à Taverny dans le Val d’Oise. « Je suis thérapeute », cela veut dire que j’utilise des techniques ou des outils qui permettent d’améliorer l’état psychique, émotionnel et/ou physique des personnes en souffrance. Ces techniques sont la Sophrologie (qui cherche l’harmonie et donc l’apaisement du corps et de l’esprit), l’hypnose clinique (qui n’a rien à voir avec l’hypnose de spectacle), et qui à travers une modification de l’état de conscience de l’individu, permet un dialogue avec son inconscient. Ce dialogue va permettre de réparer des croyances erronées, des visions du monde handicapantes, une vision de soi qui enchaîne, qui freine le développement etc), l’EFT ou « tapping » qui à travers l’activation de certains points d’acupuncture va permettre d’envoyer des messages au cerveau. Ces messages qui respectent une structure de phrase particulière œuvrent en faveur de la libération des émotions. J’initie également les personnes à la méditation Zazen à laquelle j’ai moi-même été initiée et que je pratique depuis trente ans. Ma pratique de l’assistance aux personnes a commencé en 2000 auprès des femmes immigrées à Gennevilliers, au sein de l’association « Femmes Relais »; cela fait donc 15 ans que j’exerce.

Qu’est ce qui vous a donné envie d’exercer votre métier ?
Je suis issue d’une lignée de thérapeutes. ma grand-mère était guérisseuse, mes tantes et cousines sont infirmières, cadres hospitaliers, sages femmes etc. La thérapie a toujours fait partie de mon environnement, j’ai été élevée par ma grand-mère et toute la journée, je voyais des gens défiler dans la maison pour différentes raisons. Mais le déclic est venu lorsque je suis devenue travailleuse social bénévole pour les Restos du cœur. pendant huit ans, j’ai fait de l’assistance aux gens de la rue. Je me suis intéressée de près à l’humain, j’ai voulu comprendre ce qui poussait ainsi certaines personnes dans la rue, dans la désespérance. J’ai décidé de reprendre mes études et me suis réinscrite à la Fac. J’ai commencé par me former à la« psychopathologie de la petite enfance et de l'adolescence » à Paris 7, Puis j'ai été stagiaire à l'hôpital R. Dubos à Pontoise au Centre Médico Psychologique pendant trois ans. Enfin je me suis formée à la Psychanalyse à l'Association Lacanienne Internationale (l'ALI, puis à l'EPHEP

Qu’est-ce que votre métier vous a apporté d’un point de vue personnel ?
C’est un métier humainement gratifiant. La thérapie est une alliance passée entre deux personnes, le thérapeute et le « patient » (qui n’est pas forcément malade d’ailleurs). Alliance, cela veut dire collaboration honnête et sincère. Tout ce contre quoi notre société nous construit hélas. C’est tout le contraire de l’individualisme.
Je m’engage à donner à la personne ce que je sais et mon expérience pour qu’elle aille mieux. En contrepartie, elle s’engage à « travailler » c’est à dire à faire les exercices que je lui donne. Si la personne respecte son engagement elle cesse progressivement de souffrir, se découvre, s’accepte, commence à s’aimer et revit peu à peu. Pour ma part, je cherche l’exercice le mieux adapté à la difficulté, et souvent en cherchant je découvre d’autres techniques, d’autres pratiques, d’autres croyances qui me font grandir un peu plus.

Avez-vous ressenti certaines obligations, contraintes ou difficultés lorsque vous avez débuté votre métier ? Si oui, lesquelles ?
Oui, bien sûr. Lorsqu’on embrasse le métier de thérapeute on s’expose à rencontrer face à soi sa propre enfance, ses propres souffrances. C’est pour cela qu’une analyse approfondie est indispensable, mais cela ne suffit pas. Ainsi, j’ai été stagiaire pendant trois ans en Centre Médico-Psychologique de l’hôpital de Pontoise. A chaque fois qu’un enfant rentrait pour sa cure, c’était une lutte pour ne pas m’endormir. Pendant six mois c’était un véritable combat: l’enfant rentrait dans le cabinet et le sommeil me prenait, la séance se terminait et j’étais en pleine forme, ça veut tout dire … c’est ainsi.

Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux personnes qui souhaitent exercer votre métier ?
La question première est « pour quoi »? « Pour quoi je souhaite faire ce métier »? Si la réponse est: « parce que je veux aider les autres »… reposez-vous à nouveau la question. Ensuite et seulement ensuite, commencez par vous former. Michel Heller dit la chose suivante: « il faut utiliser tout ce qui est à notre portée (à notre portée) dès lors que cela permet d’aller mieux, de moins souffrir ». Ce principe permet d’échapper aux querelles de chapelle. La Sophrologie est aussi bien que la thérapie comportementale, que l’hypnose, que la Gestalt… toutes ont quelque chose à apporter à l’humain. Mais bien sur une fois instruit sur quelques-unes, il faut en choisir une ou un petit nombre sur lesquelles on se spécialisera. Une chose est sûre: à la base de toutes thérapies il y a la nécessité d’une psychanalyse, sans quoi on ne fait que faire disparaître le symptôme.

« J’APPRENDS, JE GRANDIS EN MÊME TEMPS QUE J’ACCOMPAGNE L’AUTRE DANS SON PROPRE DÉVELOPPEMENT »


Pourriez-vous nous dire quelles sont vos 2 sources de motivation principales, celles qui vous font le plus vibrer dans l’exercice de votre métier ?
J’apprends, je grandis en même temps que j’accompagne l’autre dans son propre développement. Je passe des heures à lire, à m’instruire car la sophrologie comme l’hypnose sont en constant développement. Pour accompagner l’autre dans son développement, je dois être consciente de ce qui se passe pendant la cure, en lui, en moi, cela m’impose l’attention donc l’amour. Devenir conscient de manière constante est un travail de chaque instant, difficile, pénible et la vie nous rappelle à l’ordre à chaque instant.

Avez-vous envisagé ou envisagez-vous d’arrêter de pratiquer votre métier ?
Tout est impermanence. C’est la seule chose qui ne change jamais. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. J’essaierai d’accepter au mieux ce que la vie m’apportera.

Quelle est l’anecdote la plus marquante, l’ expérience la plus extraordinaire que vous ayez vécue à travers la pratique de ce métier ?
Un jeune homme est venu me voir car depuis l’âge de cinq ans jusqu’à ses dix-huit ans il a perdu régulièrement un membre de  sa famille. Son père à cinq ans d’un accident cardiaque, sa mère à sept ans d’un accident de voiture, sa tante qui l’avait pris en charge à onze ans d’un cancer, recueillit par sa grand-mère, il la perd à dix-huit ans. Il me dit: « j’ai hérité de tous les membres de ma famille mais je suis seul, » je suis amoureux, mais si je sors avec elle, elle mourra ».
Changer cette croyance a été une véritable gageure.
Souhaitez vous rajouter quelque chose ? Ou transmettre un message particulier à nos lecteurs ?
Oui. Que l’on soit en thérapie, en développement personnel, en quête d’éveil il y a une question essentielle à laquelle tout individu doit se soumettre. « Qui je suis? » (Ramana Maharshi).
C’est le début de toute thérapie. La réponse vient du processus d’apprentissage sans lequel il n’y pas de sérénité. Parfois les rencontres nous y aident.
Il faut croire aux rencontres. A l’un des moments les plus sombres de mon existence, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a donné la main.
Une personne, une rencontre a été essentielle et déterminante dans mon parcours: celle de
Madame Anne Auber, psychologue, psychanalyste, professeur d’université émérite. Elle a cru en moi et en mon désir de devenir psychothérapeute. « Vous voulez devenir psychothérapeute, je vais vous aider », et elle l’a fait.
Maria, je vous remercie pour ce moment et je vous dis à très bientôt pour le prochain événement Bio-ozone dont nous reparlerons ici même …
Oui. A tout bientôt, et merci.

mardi 13 novembre 2018

Faut-il être assis pour méditer?

Lorsqu'à vingt-et-un an j'ai été initiée à la méditation transcendantale, à Liège, poussée par 
Eric de Coker,  mon maître m'a proposé de m'asseoir sur un tapis moelleux par terre. Il m'a proposé de fermer les yeux et de faire silence. Au bout d'un certain temps et de manière inopinée, il a prononcé un mot qui m'a sortie de la torpeur (un peu comme la transe hypnotique). 
Il venait de me passer mon mantra. 
En retour, je lui ai donné une orange et un sachet de riz.



Sept ans ans plus tard, à Paris, j'étais initiée à la méditation Zazen. 
Position stricte, vêtements noirs, assise en lotus sur un Zafu, main gauche dans la main droite (Moudra), tête et dos droits, regard baissé (yeux mi-clos), menton rentré (en signe d'humilité), respiration abdominale. On passe en revue la position du corps pour la réajuster à chaque fois que le corps se laisse aller. 
Silence. 


On ne fait rien d'autre que respirer et observer les mouvements de notre corps, le corriger.
Dans le Dojo, ne peuvent entrer que ceux qui adoptent la position Zazen (lotus) sinon on reste dans le gaêtane. (Coursive autour du Dojo).

Aujourd'hui, je pratique la méditation assise, mais pas forcément sur un Zafu, sur mon lit, sur un fauteuil, sur un canapé, ou simplement debout (Kinhin) c'est tout aussi bien (moins rigide). 


Silence, observation, respiration... 
30 minutes le matin, 30 minutes à midi et 30 minutes le soir
Cela est tout. (Mais si vous n'avez que 5 minutes, c'est bien aussi!)

Aujourd'hui, je transmets la pratique de la méditation Zazen, Transcendantale ou de Pleine conscience à travers des ateliers que nous organisons. A consulter sur le site www.envie-app.com

Quand je serai grand, je voudrais devenir un grand Homme!



Winston Churchill faisait 1m68, de même que l’Abbé Pierre, et Martin Luther King 1m69, Gandhi 1m70, Nietzsche 1m73… Etre un Homme (humain) grand ne fait pas de vous un grand Homme.
Être un Homme charismatique ne fait pas de vous non plus un grand Homme. Que savons-nous de ce qu’étaient capables de faire dans le cadre intime, Churchill, Gandhi et les autres?
Les valeurs seules, et le respect de ses propres valeurs définissent la ligne de conduite du grand Homme.
Des règles qui ne valent que pour lui, et qui, lorsqu’il les respecte le conduisent à la réussite, ou à sa perte si elles ne le sont pas.
Notre grandeur, c’est donc sur notre miroir que nous la voyons, à travers le reflet de nos valeurs.
Connaissez-vous les vôtres?
EnVie est une plateforme qui aide chacun à devenir Grand. Nous y travaillons sans relâche pour nous-mêmes et pour ceux qui souhaitent le devenir. Non pas devenir parfaits, mais devenir grands.
Nos valeurs: authenticité, respect de nos visions, courage d’exprimer ce que nous sommes, nos opinions, nos choix... 
sans peur, sans honte et sans culpabilité...
Soyez grand!
Soyez EnVie!

lundi 10 avril 2017

Demandez et vous recevrez


Le livre rouge ou le voyage vers soi



Quelles sont les expériences racontées par Jung dans son le Livre Rouge?
Le Livre Rouge raconte, à la première personne, un voyage intérieur, une descente aux Enfers - du moins dans le chaos d'une âme troublée et indécise -, une exploration de ses propres désorientations et de ses tâtonnements à la recherche de solutions qui puissent redonner un sens à sa vie. troublée et indécise -
C'est un texte littéraire dans la forme, avec des dialogues, car Jung raconte qu'il fait des rencontres, à l'intérieur de lui-même, dans son propre inconscient ou subconscient, ou dans un état de conscience avivée. Il y rencontre des figures comme Elie et Salomé, un diable vêtu de rouge, un serpent, un ermite, un bibliothécaire et le vieux sage Philémon. En tout, une trentaine de personnages avec qui il dialogue, qui lui répondent, qui le conduisent à une évolution progressive dans sa vision du monde et de lui-même. Ce récit ressemble tour à tour au Zarathoustra de Nietzsche, à L'Enferde Dante et à La Tentation de Saint-Antoine de Flaubert. Parfois, le ton devient poétique et il est "voyant" comme Rimbaud, parfois prophétique comme Luther et parfois il le fait avec humour. L'action progresse, avec des rebondissements comme dans le Faust de Goethe. Tout lecteur du texte, s'il entre dans cette psychologie parfois angoissée ou parfois pleine de sagesse, y trouvera des phrases qui lui parlent directement, abordant des questions toujours actuelles et même plus que jamais. Elles sont certes intimes pour Jung, mais aussi universelles et éternelles pour tout être humain. 

jeudi 8 décembre 2016

Chaque moment de la vie est l'occasion d'un travail sur soi



Voici ce que Sénèque répond à ceux qui, souhaitant pourtant ardemment travailler sur eux, garantissent qu'ils n'ont "pas le temps de pratiquer même la respiration consciente" tant ils sont occupées (...donc pas le temps de respirer).
"La vie n'est pas trop courte, c'est nous qui la perdons"
En effet, la vie est assez longue et largement octroyée pour permettre d'achever les plus grandes entreprises, à condition qu'elle soit tout entière placée à bon escient et elle s'étend loin pour qui en dispose bien. (...) de nombreux hommes courent après des plaisirs illusoires et éphémères, comme la gloire militaire ou la beauté, au lieu de se consacrer à eux-mêmes (...) ils sont accablés par la richesse, esclaves de leur vie professionnelle. 
Sénèque s'interroge sur la valeur inestimable du temps, et regrette que ce dernier ne soit jamais vraiment considéré : On ne trouve personne qui veuille partager son argent, mais chacun distribue sa vie à tout venant et personne ne te restituera tes années, personne ne te rendra à toi même.
La douleur vaine, la joie stupide, le désir avide, la conversation flatteuse : tout cela nous fait perdre notre temps, et réduit en cendres la durée de notre existence. La cause de cette insouciance : chacun vit comme s'il devait vivre pour l'éternité, mais la fragilité de l'existence ne vient souvent que trop tard".
Par "Les occupés" Sénèque désigne aussi bien les débauchés, qui passent leur temps dans l'ivresse et les plaisirs de la chair que les avares, les colériques, les mondains qui passent de banquet en banquet, les élèves ou les professeurs qui consacrent leur temps à des études inutiles ou les hommes d'affaires esclaves de leur travail. Tous se perdent et tournent en rond: penses-tu qu'il a beaucoup navigué celui qu'une violente tempête a surpris à sa sortie du port, a poussé çà et là et, dans les tourbillons de vents contraires, a fait tourner en cercle dans un même périmètre? Il n'a pas beaucoup navigué, mais il a été beaucoup ballotté.
En revanche, celui qui consacre tout son temps à son usage personnel, qui organise toutes ses journées comme une vie entière ne désire ni ne redoute le lendemain. En outre, la plus grande perte pour la vie, c'est l'ajournement[...]; il dérobe le présent en promettant l'avenir.
En apprenant et en pratiquant la sagesse (puisque c'est bien cela 'l'oisiveté' stoïcienne), le sage ou du moins l'aspirant à la sagesse peut construire sa vie de façon organisée et utile. Les occupés ne savent pas se servir du temps et ne sont pas des hommes de loisirSeuls sont hommes de loisir ceux qui se consacrent à la sagesse. Seuls ils vivent; car non seulement ils protègent bien la durée qui leur appartient, mais ils ajoutent la totalité du temps au leur. Le sage s'approprie son temps, mais aussi les siècles passés en étudiant les philosophes anciens et en suivant leurs préceptes. Enfin, le temps ne peut rien contre la sagesse : aucun âge ne l'abolira, aucun âge ne l'affaiblira.
Alors que les occupés fuient une chose pour une autre et ne peuvent s'arrêter à un seul désirperdent le jour dans l'attente de la nuit, la nuit dans la crainte du jour, le sage est serein et n'a pas crainte de l'avenir.
Sénèque invite enfin les Hommes à ne pas attendre leur retraite pour profiter de leur vie, mais d'en profiter tout le temps en cultivant leur goût des loisirs (eux-mêmes liés à la pratique et étude de la sagesse). De même, la retraite ne doit pas signifier l'arrêt de toute activité, en particulier de pratiquer les préceptes de la sagesse.
Le désir de travail survit à la capacité de travailler.

Faire immerger sa personnalité profonde


mardi 25 octobre 2016

Un goujat, ça ressemble à quoi déjà?

QU’EST CE QU’UN GOUJAT ?

Les goujats par Charlotte El Chami
Illustrations Charlotte El Chami
 
Voici un sujet qui mérite d’être étudié de plus près, puisque nous sommes toutes  (au moins une fois durant nos années folles) victimes du phénomène « goujattitude ». Malheureusement pour nous, le goujat, cette espèce humaine qui ne touche qu’une certaine catégorie d’hommes ne peut s’empêcher de croiser notre route pour se sentir sans doute plus viril, plus mâle, plus sûr de lui en appliquant des pratiques parfois plus tordues les unes que les autres. Et qui a dit que les femmes étaient compliquées ?
 
Grâce à plusieurs témoignages féminins, j’ai pu constater qu’il y avait bien plus de goujats lâchés dans la nature que ce que je ne pensais. Après avoir analysé ces comportements étranges qui ne s’appliquent que lors (à priori) d’une démarche sentimentale, voici donc comment on pourrait définir le goujat en 2012 (+ réédition 2013)
 
– Le goujat aime plaire à toutes les filles.
 
– Le goujat cherche à impressionner tout en restant modeste bien sûr (techniques utilisées : statut social, connaissances intellectuelles, compte en banque…)
 
– Le goujat est très souvent un menteur, même s’il démend coûte que coûte et preuves à l’appui (techniques utilisées : joue la comédie, s’invente parfois une vie, n’assume pas ses actes, se défile, bafouille….)
 
– Le goujat aime les sous-entendus et laisse planer le mystère (Bien oui ? Pourquoi ne pas perdre son temps c’est tellement plus intéressant !)
 
– Le goujat a un égoïsme très prononcé (techniques utilisées : il vous fait perdre aussi votre temps, vous laisse croire à une histoire possible, à des projets…).
 
– Le goujat court souvent plusieurs lièvres à la fois.
 
– Le goujat se montre aussi sensible pour vous attendrir (techniques utilisées : parle de son ex qui l’a « traumatisé », défend les mêmes causes que vous…)
 
– Le goujat affiche fièrement – mais sans se vanter – son pouvoir de séduction(« Si je veux, je peux toutes les avoir ! » il faut l’avouer, c’est une façon originale et élégante de draguer.)
 
Mais ! Au fond le goujat n’est pas méchant. Son comportement se traduit souvent par un manque de confiance (et dire qu’on croyait qu’il avait des bijoux de famille en acier!), par des chagrins d’amour dont les frustrations restent inlassablement imprégnées en lui (and for ever ??),  ou même par des anxiétés plus ou moins passagères… Du coup, il est indécis, il ne sait pas ce qu’il veut et se comporte alors en GOUJAT même si on pourrait croire qu’il ne s’en rend même pas compte.
 
Et s’il a fini par nous lasser pour ensuite nous décevoir (parce qu’on y a cru, c’est ça le pire !), on ne lui en veut pas (oh non!) et avec le temps on y repense en rigolant (haha!)… Parce qu’en réalité, on lui souhaite d’enterrer sa période «goujattitude » le plus tôt possible (pour son bien).
 
Alors en fin de compte, le goujat ne serait-il pas resté cet ado scotché à ses heures de gloire au temps des années lycées ? Immature et capricieux… Peut-être bien que oui🙂 C’est certain même !
                 BONUS !                   
L’avis des proches à la question :

« Pour vous, qu’est-ce qu’un goujat ? » :

Emilie, 27 ans (Paris) : « C’est une façon classe de parler d’un mec qui ne respecte pas les femmes. Il est prout-prout aussi ! »
Collègues féminins d’un ami qui bosse pour la BNP (Paris) : « C’est un con. – Un mal élevé. – Une mufle ! »
Collègues masculins de cet ami qui bosse pour la BNP (Paris) : « Un coureur de jupons. – Un bouzeu ! – Un bâtard».
Dalida, l’âge éternel : « C’est Alain Delon ! »
Ma sœur Charlotte, 31 ans (Paris) : « C’est les trois ex de ma sœur et de mes deux copines »
Jack mon matou, 6 ans (Paris) : « Miaoow miaooow, miaoooooowww ??? » (Traduisez : « Ca craint un max !!! »)
Aurore, 26 ans (Paris) : « Ca n’a pas de parole, c’est prétentieux. C’est un p’tit con ».
Mon Larousse édition 2004 (Paris) : « n.m (anc. gascon gojat). Homme mal élevé, grossier.»
Steve , 31 ans (Quelque part dans les Vosges) : « Un gros cochon qui ne sait pas se tenir avec les femmes ! ».
Olivier, 30 ans (Marseille) : « Un mec qui se permet de poser des questions indiscrètes aux femmes… J’ai bon ? »
Mon frère Safi, 33 ans et l’âge du Christ (Cagnes-sur-Mer) : « C’est un pervers soft. »
Le goujat se détecte désormais à des kilomètres… Il ne suffit plus que de s’en amuser !

 Astrid El Chami

 Le blog de l'auteur:    https://leclindoeildemma.wordpress.com/2012/10/09/quest-ce-quun-goujat/