dimanche 29 mars 2015

Questions à Erickson sur l'hypnose


Quel est l'intérêt de l'hypnose en psychothérapie ?
L'hypnose offre tant au patient qu'au thérapeute un accès aisé à l'esprit inconscient du patient. Elle permet de s'occuper directement de ces forces inconscientes qui sont sous-jacentes aux perturbations de la personnalité, et elle autorise l'identification de ces éléments de l'expérience de vie d'un individu qui ont de l'importance pour la personnalité et auxquels on doit accorder toute l'attention requise si l'on souhaite obtenir des résultats thérapeutiques. Seule l'hypnose peut donner un accès aisé, rapide et large à l'inconscient, inconscient que l'histoire de la psychothérapie a montré être d'une telle importance dans le traitement des désordres aigus de la personnalité.
Milton Erickson
Est-ce que l'hypnose est dangereuse ?
En trente ans de travail clinique et expérimental avec l'hypnose, je n'ai pas été capable de découvrir le moindre effet nocif et aucun collègue ayant une expérience étendue de l'hypnose n'a pu m'en rapporter. Je sais bien que des gens n'ayant que peu d'expérience en hypnose, ou même pas du tout, vont prendre plaisir à raconter toutes sortes de légendes à propos de la nocivité de l'hypnose, parfois même en croyant eux-même à ces légendes. Et je sais bien que des gens stupides ou sans formation utilisent parfois l'hypnose à tort, mais tout mal qui en résulte ne vient pas de l'hypnose mais du comportement erroné et mal dirigé associé à l'hypnose.
Milton Erickson
Peut on être manipulé ?
La relation entre l'hypnotiste et le sujet repose uniquement sur la coopération volontaire, et nul ne peut être hypnotisé contre sa volonté ou sans sa coopération.

La personne hypnotisée demeure la même personne.[...] L'hypnose ne change pas les gens pas plus qu'elle n'altère les expériences qu'ils ont vécues dans le passé.
Milton Erickson
Peut on rester bloqué en transe ?
Aucun sujet ne peut être maintenu en état de transe pour un temps déraisonnable sans sa complète coopération, et lorsque l'hypnotiste, pour une raison ou pour une autre, quitte la situation hypnotique, cela interrompt la coopération interpersonnelle nécessaire à la poursuite de la transe. Ainsi, aucun sujet ne peut être laissé accidentellement ou délibérément en transe pour un temps indéfini.
Milton Erickson
Qui peut être hypnotisé ?
La réponse est simplement que toute personne normale et certaines personnes anormales peuvent être hypnotisées, à condition qu'il y ait une motivation suffisante.
Les meilleurs sujets sont des gens normaux, très intelligents; les faibles d'esprit et les psychotiques, comme beaucoup de psychonévrotiques, sont soit difficiles soit impossibles à hypnotiser.
Milton Erickson

mardi 24 mars 2015

L’ACCEPTATION DE SOI



Comment peut-on s’accepter au milieu des messages et des critiques de la société et trouver l’amour de soi simplement tel que l’on est ?


La clé de cette question réside dans votre relation avec vous-mêmes. C’est en fait la clé de tout. Vous êtes appelés à réviser votre relation avec vous-mêmes.
Vous êtes appelés à reconquérir une manière de voir le monde basée sur l’amour de soi, au lieu de vous observer à partir d’un point de vue extérieur imaginé et de vous évaluer de l’extérieur.
La façon dont votre relation à la beauté physique a évolué — en particulier dans certaines parties du monde occidental, mais en réalité cela existe à un certain niveau dans l’ensemble de la société — est basée sur la conscience-de-soi. Et la conscience-de-soi est quelque chose qui se développe naturellement au cours du développement de l’enfant.
Le développement psychologique naturel d’un enfant comporte une période au cours de laquelle il ne peut saisir la perspective d’une autre personne. Avant d’atteindre l’âge de la conscience-de-soi, les enfants voient le monde à partir de leurs propres yeux. Il ne leur apparaît pas encore que d’autres personnes voient les choses différemment d’eux car il ne réalisent pas complètement que les autres sont entièrement séparés d’eux.
En grandissant, les enfants évoluent et finissent par reconnaître la séparation qui existe entre eux et les autres, au moins dans la forme humaine. Puis à un certain point en cours de route il apparaît à l’enfant que les autres ont une perspective différente de la leur. Cela plante la graine de la conscience-de-soi et après un certain temps — pour autant que l’enfant se développe de manière saine — l’enfant se rend compte que d’autres personnes peuvent le voir, qu’une personne présente dans la même pièce peut le regarder et le voir d’une manière à laquelle il n’avait jamais pensé auparavant.
L’enfant se rend alors compte qu’il est surveillé, ce qui constitue une partie utile et saine de son développement. Mais avec les messages de la société qui comportent beaucoup de critiques, de jugement et de normes sociales sur ce à quoi vous devriez ressembler, sur la manière dont vous devriez agir, ou sur ce que vous devriez ressentir, ce point de vue extérieur devient une incarnation de la critique de la société.
Quand un enfant considère le point de vue des autres, il prend globalement la critique qu’il a déjà rencontrée dans la société et la voit dans la perspective qu’il prête en imagination à quelqu’un d’autre.
Par exemple, si on a dit à un enfant que pour être gentil il doit être calme, quand cet enfant développe la conscience de soi et se rend compte qu’une autre personne est en train de le regarder, il s’imagine que l’autre personne le juge en fonction de son calme pour savoir s’il est gentil. Il n’est pas intrinsèquement vrai qu’un enfant gentil soit un enfant calme, et il n’est pas toujours vrai qu’une personne donnée soit en train de juger cet enfant. Mais l’enfant recueille ces messages, les amalgame et développe un point de vue imaginaire qui lui est extérieur.
Ce point de vue externe imaginé, ce qu’il imagine que d’autres personnes voient en lui, devient un moyen par lequel cet enfant s’auto-discipline. Tous les messages rencontrés qui lui disent ce qu’il devrait être se transforment en un sentiment que quelqu’un est toujours en train de l’observer et de le juger. Par conséquent, l’enfant commence à avoir l’impression que sa valeur dépend de la façon dont les autres pourraient le voir et de ce qu’ils pourraient penser de lui. C’est ainsi que vous commencez à perdre votre sens de soi et à vous perdre dans la recherche d’une validation externe de votre valeur, ainsi que pour vous connaître vous-mêmes.
Lorsque vous vous retrouvez à l’âge adulte en vous sentant obligés d’adopter une certaine allure conforme aux normes sociétales, vous vous êtes tellement perdus dans cette perspective qui vous est extérieure qu’il vous est difficile de parvenir à votre lieu d’amour intérieur. Il y a tant de pas à faire pour revenir à vous, pour revenir à la maison, que vous ne pouvez pas vraiment retrouver votre chemin.
Soyez doux avec vous-mêmes en ceci. Cette perspective externalisée, ce genre de conscience de soi, sont très soigneusement orchestrés par différentes sociétés dans le but d’amener les citoyens à se comporter de certaines manières. Vous n’avez pas affaire à quelque chose de simple ici, vous avez affaire à un mécanisme qui a été mis en place dans les sociétés à travers le monde depuis des centaines, sinon des milliers, de générations pour vous amener à vous sentir mal et à vous comporter en conséquence.
Ce n’est pas un mince exploit de vous heurter à ceci dans votre esprit et votre cœur, et cependant la réponse reste relativement simple.
Vous devez commencer à voir le monde à partir de vos propres yeux et cesser d’imaginer comment le monde vous voit.
Un premier pas en ce sens consiste à commencer à former votre esprit à penser différemment au sujet de chaque situation dans laquelle vous vous retrouvez. Vous devrez peut-être commencer par le faire une fois par jour et vous finirez par le faire tout le temps. La façon de commencer est de planifier un événement auquel vous allez participer — un cours, une réunion, un déjeuner avec un ami — n’importe quoi.
Planifiez un événement où vous allez pratiquer cela. Décidez à l’avance afin de pouvoir être préparés. Lorsque vous arrivez à cet événement, avant d’entrer, décidez que chaque fois que vous vous demandez comment les gens vous voient ou chaque fois qu’il se trouve que tout le monde vous regarde, vous allez prendre une grande respiration, essayer d’ignorer cette pensée et vous concentrer immédiatement sur ce que vous voyez. Vous allez vous poser la question « Qu’est-ce que je vois maintenant ? Que suis-je en train de remarquer maintenant ? »
Regardez autour de vous et voyez tout à partir de votre propre point de vue. Ne laissez pas votre esprit s’occuper de ce que vous imaginez que les autres voient. Continuez à vous demander « Qu’est-ce que je vois ? Quels vêtements porte mon ami ? Quelles sont les couleurs de la pièce ? Est-elle chaude ou froide ? Les gens semblent-ils heureux ou tristes ? »
Continuez simplement à vous poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit afin de continuer à regarder les événements qui vous entourent à partir de votre propre point de vue.

dimanche 22 mars 2015

Aimer mon enfant intérieur

Pourquoi nous sommes attirés par ceux qui ne sont pas bien pour nous


Pourquoi nous sommes attirés par ceux qui ne sont pas bien pour nous. Je me suis toujours posé la question : « Pourquoi suis-je attirée par les gens qui ne sont pas bien pour moi ? »

pour nous (1)

Et la réponse est assez simple en fait : Parce que votre soi blessé joue un rôle d’attraction.

Maintenant que je sais que le terme « soi blessé » peut sembler un peu intense, laissez-moi donc vous expliquer. Nous avons tous « le petit soi » (ou le soi blessé, l’ego) et le « Soi spirituel » «(le soi supérieur, le soi adulte, ou l’âme).
Pourquoi nous sommes attirés par ceux qui ne sont pas bien pour nous : 
Le soi blessé est la partie de vous qui se sent incomplète. Il s’interroge sur votre valeur et votre importance : il ne se sent pas entier, ou il se sent en quelque sorte imparfait. Mon soi blessé est le « petit soi » qui se demande si je suis vraiment aimable.
D’autre part, nous avons aussi un Soi Spirituel. C’est votre soi supérieur, votre âme. C’est la partie de vous qui est liée à l’amour, la vérité, la sagesse et la paix intérieure. Votre Soi Spirituel, sait, sans aucun doute, à quel point vous êtes aimable et précieux. De bien des manières, c’est le contraire de l’ego.
À un moment donné, nous fonctionnons à partir de l’un de ces deux soi. Malheureusement, nous sommes nombreux à fonctionner à partir de l’ego la plupart du temps. Voilà pourquoi nous croyons que nous sommes insignifiants et impuissants d’une certaine façon, et nous essayons de combler ce manque.
L’ego cherche des choses à l’extérieur pour trouver la validation et la réalisation. Il croit qu’une fois qu’il aura plus (d’argent, un meilleur partenaire, un meilleur emploi, une maison plus belle , plus de vacances, etc…), il sera enfin heureux.
Mais, il n’est jamais heureux. Du moins, pas pour longtemps. Parce que la nature même de l’ego est de se sentir incomplet. Par conséquent, lorsque vous vivez à travers le point de vue de votre ego, vous êtes destiné à avoir l’impression qu’il manque quelque chose. La vie à travers l’ego n’est pas très amusante.
Nous avons tous été déçus ou blessés par une relation dans le passé ; nous portons la mémoire de cette blessure à l’âge adulte (parfois inconsciemment). Si une blessure d’enfance est toujours en vous, vous allez attirer des gens qui vont mettre en évidence le même sentiment. Par exemple, si votre blessure est centrée autour d’un sentiment de rejet ou d’invisibilité, il est probable que vous ressentiez la même chose dans vos relations à l’âge adulte.
pour nous (3)
 Nous sommes attirés par ceux qui ne sont pas bien pour nous

Votre inconscient est programmé pour attirer des gens qui activent vos blessures.

C’est une partie frustrante du processus de croissance ! Mais pensez-y de cette façon : vous réactivez vos blessures pour pouvoir enfin les guérir. Nous ne pouvons pas guérir ce que nous ne ressentons pas ; nous ne pouvons pas guérir des choses dont nous n’avons pas conscience ! Le sentiment désagréable doit faire surface pour que vous puissiez grandir au-delà.
Rappelez-vous, votre Soi supérieur est la partie de vous qui connaît la vérité sur vous. Il sait que vous êtes digne, étonnant, capable, et puissant. À travers le Soi supérieur, vous êtes entier. Oui, vous êtes un humain imparfait avec des défauts ; mais vous êtes avant tout une âme.
Vous êtes beau.
Vous êtes important.
Vous êtes spécial.
Vous êtes amour.

C’est ce que le soi supérieur sait sur vous, et il veut que vous le sachiez aussi.

En vous identifiant avec votre soi supérieur (l’amour en vous), vous êtes beaucoup moins attiré par les personnes qui ne sont pas bien pour vous, voire plus du tout dans certains cas.
Vous réalisez soudainement que les personnes « mauvaises » étaient seulement des enseignants pour vous mettre dans le bon état d’esprit qui ne remet pas en cause votre valeur ou votre importance.
Votre soi supérieur veut que vous vous identifiez à lui ; il veut que soyez celui que vous êtes vraiment. Récupérez l’amour en vous, et vous guérirez vos relations de l’intérieur.

vendredi 20 mars 2015


Le bonheur est un choix, en voici la preuve scientifique

ublication: 
HAPPINESS JOY

BIEN-ETRE - Une des hypothèses courantes des recherches en psychologie est que nous aurions un seuil de bonheur qui prédétermine en grande partie notre bien-être général. Nous orbitons autour de ce seuil, nous sentant plus heureux lorsque quelque chose de positif survient dans notre vie, et l'inverse, pour retrouver notre équilibre par la suite.
Or, il se trouve que ce seuil peut, dans une certaine mesure, être recalibré. Bien que notre humeur et notre bien-être soient en partie déterminés par des facteurs génétiques et culturels, les experts s'entendent pour dire qu'environ 40% de notre bonheur dépend entièrement de nous-mêmes. De vastes pans de la recherche autour de la psychologie positive ont démontré que le bonheur est choix que nous pouvons tous faire. Comme l'a dit le psychologue William James, "une des plus grandes découvertes de notre temps, c'est que l'humain peut changer sa vie en changeant son attitude face à celle-ci".
Voici donc huit stratégies pour prendre votre bonheur en main
Essayez. Vous verrez!
Même un tout petit effort peu faire considérablement augmenter votre bonheur. Deux petites études expérimentales publiées cette année dans le Journal of Positive Psychology ont démontré que même de tout petits efforts pour être plus heureux amélioraient l'humeur et le bien-être global. Dans une de ces études, on a demandé à deux groupes d'étudiants d'écouter de la musique «joyeuse». On a ensuite demandé à un des deux groupes de faire des efforts conscients pour être plus heureux tandis qu'on a demandé à l'autre groupe de ne rien tenter activement pour améliorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour être plus heureux avait une humeur de loin plus positive après l'écoute de la musique en question.
Faites de votre bonheur votre priorité numéro un.
Les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie, selon le psychologue Tom G. Stevens, Ph.D., auteur du livre You Can Choose to Be Happy.
«Faites le choix de tirer profit de toutes les opportunités qui s'offrent à vous pour apprendre à être plus heureux, explique le docteur Stevens à WebMD. Par exemple, reprogrammez vos croyances et vos valeurs. Apprenez de bonnes stratégies d'autogestion, de bonnes techniques interpersonnelles et de bonnes habiletés professionnelles. Faites le choix de vous trouver dans des environnements et en compagnie de personnes qui peuvent contribuer positivement à votre bonheur. Les personnes qui sont les plus heureuses et qui s'épanouissent le plus sont celles qui mettent la vérité et leur croissance personnelle à l'avant-plan de leurs valeurs.»
Attardez-vous plus longuement sur tous les moments positifs de votre vie, même les plus petits.
coffee
Selon le neuropsychologue Rick Hanson, auteur du livre Hardwiring Happiness, nos cerveaux sont conçus pour détecter tout ce qu'il y a de négatif. Comme il le dit si bien, notre cerveau est comme une bande velcro pour les expériences négatives, et il est recouvert de téflon face aux expériences positives. Ce «biais négatif» fait en sorte que notre cerveau réagit intensément aux mauvaises nouvelles, comparativement à sa façon de réagir aux bonnes nouvelles. Un des effets pervers de ce «biais négatif» est de créer de mauvais souvenirs qui sont plus intenses que nos bons souvenirs, mais heureusement, nous pouvons toutefois intervenir consciemment sur ce dernier en prenant le temps de nous attarder sur les moments positifs dans notre vie, même les plus petits.
«Les gens ont tendance à ignorer la puissance cachée des expériences de la vie quotidienne, a confié Hanson au Huffington Post. Nous sommes bombardés d'opportunités de toutes sortes, 10 secondes par-ci, 20 secondes par-là, et il devient plus difficile de toutes les remarquer et apprendre de celles-ci. Les gens devraient apprendre à le faire plus souvent.»
Choisissez la pleine conscience.
Le secret du bonheur pourrait être aussi simple (et complexe) que de devenir plus conscient. Tout porte à croire que la méditation, une pratique à la portée de tout le monde, pour peu qu'ils aient la volonté de prendre quelques minutes pour faire taire leur esprit, est une excellente façon d'accroître son bonheur.
Professeur de psychologie à l'université du Wisconsin, Richard Davidson a démontré, grâce à ses recherches, que la pratique de la méditation permettrait vraisemblablement de transporter l'activité cérébrale du lobe frontal droit (qui est associé à la dépression, à l'anxiété et aux craintes) vers le lobe frontal gauche, qui a été associé aux sentiments de bonheur, d'excitation, de joie et de vivacité.
Créez votre propre bonheur: souriez!
success and motivation
Un des secrets d'une humeur plus positive serait tout simplement de sourire. Une étude réalisée en 2011 à la Michigan State University a démontré que les travailleurs qui souriaient plus parce qu'ils entretenaient des pensées positives étaient de meilleure humeur et étaient plus ouverts. Toutefois, le sourire forcé engendre, quant à lui, des humeurs plus négatives et l'introversion.

Soyez reconnaissants.
Il a été démontré scientifiquement que cultiver la reconnaissance permet d'accroître le bonheur, et vous pouvez parfaitement bien choisir d'être plus reconnaissants.
Les gens reconnaissants ont une plus grande propension à apprécier les petits bonheurs de la vie qui sont définis comme «les plaisirs de la vie qui sont à la portée de tous»
Cherchez le bonheur, trouvez le bonheur... et le succès.
Selon les conventions reçues, c'est la recherche du succès qui engendrerait le bonheur, mais les recherches sur le sujet ont plutôt démontré que c'est le contraire qui est vrai. La recherche du bonheur permet non seulement d'atteindre le bonheur, mais le succès également, selon Shawn Achor, auteur du livre The Happiness Advantagema.
Achor a passé 12 années à étudier le bonheur à l'université Harvard. Il a découvert qu'une attitude positive permettrait d'augmenter le bien-être global et les performances des travailleurs à plusieurs chapitres, tant en ce qui a trait à la productivité qu'à la créativité et l'implication.
«Les gens qui cultivent une mentalité positive sont mieux équipés pour faire face aux défis, expliquait Shawn Achor dans le Harvard Business Review, en 2012. C'est ce que j'appelle l'avantage du bonheur, et toutes les décisions professionnelles bénéficient d'un état d'esprit positif.»
Faites preuve de compassion
restoring balance
Vous voulez accroître la capacité de votre cerveau à être heureux? Méditez sur la compassion. Des scintigraphies cérébrales pratiquées sur le moine bouddhiste français Matthieu Ricard que lorsqu'il méditait sur l'amour de son prochain et la compassion, son cerveau produisait des ondes gamma qui «n'avaient jamais été observées auparavant». Ricard aurait la capacité pour le bonheur la plus développée jamais observée, et ce, grâce à la plasticité synaptique.
«La méditation, c'est n'est pas une simple sieste sous un manguier. Elle change complètement votre cerveau et, conséquemment, change complètement qui vous êtes», a un jour déclaré Ricard au New York Daily News.

Se mentir à soi-même, attention danger.







lundi 16 mars 2015




Antidotes contre la rumination par Christophe André:


Avez-vous l’habitude de vous inquiéter, de ruminer sans arrêt ?
Voici une vidéo du Dr Christophe André qui explique très bien ce processus. Il dévoile également des techniques pour y faire face.Christophe André est psychiatre et psychothérapeute. Il utilise la méditation pour soigner ses patients.