mardi 31 décembre 2013

Arnaud Desjardins; Paroles de sage sur la voie spirituelle.

Clickez ci-après Paroles de sage sur la voie spirituelle 

Un sage français nous parle de la spiritualité. Différence entre le "bonheur" ordinaire et le bonheur spirituel, entre la voie spirituelle et une thérapie psychanalytique. Que signifie être disciple des difficultés ? L'outil principal du chercheur de vérité: la vigilance. Enfin, la question "qu'est-ce que le sage a de plus que nous" doit être reformulée en "qu'est-ce que le sage a de moins que nous" !
A écouter et à ré-écouter car ces mots parlent à la raison autant qu'ils touchent l'âme et transforment l'individu !

En route vers l'autonomie affective (2)

2-Prendre Plaisir À Être Seul

"Vous aimez être entouré, savoir que vous comptez pour vos amis, votre amoureux, votre famille… Le
pire est que lorsqu’ils ne sont pas là et que vous ne pouvez pas les voir, vous vous sentez seul, triste. Vous ressentez aussi un gros manque d’amour et d’affection.

Pour quelle raison je ne souffre pas du fait d’être célibataire et pourquoi je trouve du plaisir à faire des activités seul(e), et à passer du temps avec moi-même?
Dans ce qui suit, je vais vous expliquer pourquoi et comment. Ensuite seulement, je vous donnerai 9 idées d’activités que je fais avec moi-même et que vous pouvez adopter.
Les idées d’activités en elles-mêmes ne sont pas si importantes. Le plus important, c’est ce qui fait qu’on a
du plaisir à être seul. Tant que vous ignorez cela, vous ressentirez difficilement le bonheur et le plaisir dans la
solitude. Bien au contraire, vous ressentirez l’ennui et la tristesse.

Qu’est-ce qui fait qu’on a du plaisir à être avec soi-même?

Pour trouver la réponse à cette question, demandez-vous, par exemple, qu’est-ce qui fait que vous aimez passer du temps avec un de vos amis. Plus précisément, qu’est-ce qui fait qu’un ami est votre ami ? Telle personne est votre ami parce que vous trouvez en lui certaines qualités. Parce que vous savez que vous pouvez compter sur lui, lui faire confiance. Parce que vous l’aimez tel qu’il est. Parce que vous avez une image positive de cette personne."
Et bien c'est exactement ce qu'il/elle pense de vous!

"Si, de la même manière, vous arrivez à faire confiance à vous-même, à vous apprécier tel que vous êtes, vous serez pour vous-même un ami, et vous apprécierez les moments que vous passez avec vous-même. Même si, actuellement et souvent, il vous arrive de douter de vous-même, vous avez toutes les raisons de vous faire confiance et de vous apprécier: vous avez des qualités, vous êtes une personne de valeur, importante et qui a des choses à apporter à ce monde.

Passer des moments seul avec soi-même peut vraiment devenir un pur moment de plaisir. Vous pouvez en profiter pour faire des choses que vous aimez faire: lire, écouter de la musique, faire du sport, jouer d’un instrument, ou apprendre quelque chose de nouveau.

• Si ce soir vous êtes seul, que votre amoureux n’est pas là, faites-vous un joli et excellent dîner aux
chandelles. Un dîner aux chandelles, même seul, avec une douce musique d’ambiance, peut devenir
un pur moment de bonheur. Ce moment sera encore plus intense si vous en profitez pour faire le
film de tous les moments positifs de votre vie.

• Que diriez-vous d’un bain moussant à l’huile essentielle relaxante? Vous vous aiderez ainsi à évacuer le stress accumulé tout au long de la journée. Vous retrouverez bien-être et détente en vous plongeant dans cette eau aromatique aux vapeurs bienfaisantes.

• Et si vous pensiez à vous offrir des moments radieux avec les services d’un massothérapeute? Les bienfaits du massage tiennent du miracle. Il apaise, calme, améliore le sommeil, la digestion, et favorise une plus grande circulation de l’énergie.

• Que diriez-vous aussi d’une marche au bord de la mer ou d’un lac, et d’en profiter pour prendre un
bon bol d’air?

• Pratiquer votre sport favori pour vous recharger d’énergie.

• Aller au stade pour voir la partie qui se joue devant vous.

• Faire une séance de relaxation ou de méditation en plein air, et prendre ainsi mieux conscience de votre
corps et de l’instant présent.

• Jouer d’un instrument ou peindre un tableau, et stimuler ainsi votre créativité.

• Aller au cinéma.

Il existe un nombre infini d’activités que vous pouvez réaliser. Laissez-vous guider par votre imagination.
Laissez-vous tenter à déguster quelques moments de plaisir avec vous-même."

S'aimer, s'aimer et encore s'aimer cela ne relève pas de l'égocentrisme, ni du narcissisme mais du respect pour la merveilleuse créature que vous êtes et qui apporte par sa présence et son attention, du bonheur aux autres.

samedi 28 décembre 2013

Ce qui gouverne la vie d’un dépendant affectif


Vous est-il jamais arrivé de dire ou de penser à des expressions du genre :

«Qu’est-ce que je vais devenir sans toi ?»
«C’est toi, ma raison de vivre…»
«Sans toi, je ne suis rien.»
«Sans toi, ma vie n’a pas de sens.»

Lorsque vous vivez dans la dépendance vous subissez chaque soir dans votre lit une angoisse très lourde:
la peur de perdre l’amour de l’autre. L’autre peut être votre conjoint ou votre conjointe, un membre de votre famille, ou encore votre ami. Lorsque vous avez des amis, vous vous surpassez! Lorsque vous êtes amoureux vous vous investissez à fond dans la relation, vous ne vous autorisez pas à décevoir, et vous vivez jour après jour dans la crainte, ô combien grande, de ne pas être à la hauteur. Vous êtes prêt à tout pour apporter le bonheur à l’autre. Dès que quelque chose cloche c’est la panique! Cependant, même confronté à la violence, à l’infidélité, à la manipulation perverse, au manque de respect ou au désintéressement visible de l’autre, vous ne manquez jamais de lui trouver des excuses et vous demeurez convaincu que la relation est encore possible:

• «Ce sera différent, cette fois.»
• «Il n’est pas comme ça»
• «Ce n’est pas lui, c’est l’alcool.»
• «C’est de ma faute. Je l’ai provoqué.»
• «Nous y travaillons.»
• «Il a besoin de moi.»
• «Il a dit qu’il est désolé.»
• «Il vaut mieux, pour les enfants, d’avoir deux parents…»
• «Il n’est pas si mal. Au moins, il n’est pas comme…»

Ou encore:

• «Ah oui mais l’autre jour...il était tellement gentil…»

Vous vous accrochez à de petits moments heureux, de futiles indices de tendresse, et vous croyez que ces
moments vont durer, que tout rentrera dans l’ordre et que l’autre va changer.
Lorsque vous vivez dans la dépendance affective, le téléphone, MSN, Facebook et les sites de rencontres en ligne sont vos obsessions ! C’est plus fort que vous. Vous avez besoin de communiquer très souvent avec l'objet de votre attachement et s’il vous est impossible de le joindre, vous êtes déstabilisé !
La dépendance affective, c’est comme si vous donniez le pouvoir à l’autre, ou aux autres, d’avoir la «main sur l’interrupteur» de votre bien-être ou de votre bonheur :
«On», vous êtes bien
«Off», c’est l’enfer
«On»
«Off»
«On»
«Off»
«On»
«Off»…

Ce que vous êtes en train de vivre, ce sont des choses qui peuvent arriver. L’heureuse coïncidence, c’est qu’en même temps, ce sont des choses que vous POUVEZ changer. Mais comme vous le savez sans doute déjà, aller mieux, dans n’importe quel domaine, passe par l’action. Si vous attendez que les choses s’améliorent d’elles-mêmes, vous risquez d’attendre longtemps.

Dans votre vie émotionnelle, amoureuse et sentimentale du quotidien, vous arrive-t-il :
• De constater avec amertume que votre bonheur dépend entièrement de l’autre, qu’il s’agisse de
votre conjoint, de vos enfants, de vos parents et amis, de vos admirateurs, ou même de votre
employeur.
• D’avoir un sentiment d’échec ou de honte?
• De penser que vous auriez pu faire mieux?
• De croire que le malaise au sein de votre couple est de votre entière faute?
• D’avoir peur du rejet de l’autre ou des autres?
• De penser que vous êtes nul et que vous ne servez à rien?
• D’être envahi par des émotions négatives ou malsaines?
...Alors qu’un simple déclic mental vous libérerait de cette angoisse lourde que vous vivez tout le temps? Avez-vous la force et la volonté nécessaires pour vaincre tous ces maux qui jalonnent actuellement votre vie?

Vous avez décidé de ne plus vous sentir dominé, malmené, manipulé par l’autre ou par les autres, ou de ne plus confier votre bonheur à autrui. Vous avez décidé d’agir.

Soyez-en assuré, vous en ressortirez plus heureux, confiant et fort.
Voici, maintenant, quelques dires à répétition, indicateurs fiables de la dépendance affective :
• “C’est toi, mon idole!” (manque d’estime de soi)
• “Qu’est-ce que je vais devenir sans toi ?” (dévalorisation de soi)
• “Sans toi, je ne suis rien” (dévalorisation de soi)
• “Sans toi, ma vie n’a pas de sens” (dévalorisation de soi)
• “Oui, oui, d’accord, d’accord!” (peur de déplaire)
• “Oh non ! Reste avec moi” (peur d’être seul)
• “Regarde ce que j’ai fait pour toi…” (ignorance de ses propres besoins)
• “Si tu veux.” (peur de prendre des décisions et des responsabilités)

Un point important : l’existence de 2 types de dépendance affective.
Vous vous en doutez peut-être, mais dans une relation normale, il s’agit de Donner ET Recevoir.
Un peu comme dans un jeu de ping-pong: je lance la balle et elle me revient. Autrement dit, chacun des membres du couple donne de l’Amour à l’autre et reçoit de l’Amour, en retour, de la part de l’autre. Dans une situation de dépendance affective, la relation se passe presque dans un seul sens. La personne souffrant de dépendance affective va soit ne faire que donner, soit ne faire que recevoir.

 Dans le premier cas (ceux qui ne font que donner), le dépendant essaie, de toutes ces forces, de
satisfaire l’autre et ne reçoit RIEN ou très peu en retour. Il évolue avec l’esprit de sacrifice: s’oublie
pour faire plaisir aux autres, donne, donne, donne, toujours plus, va au-delà des demandes, crée des
besoins, se rend indispensable, veut aider tout le monde et tout le monde à la fois...De la même
manière qu’un guichet automatique qui n’est jamais hors-service… On peut appeler cela être monsieur
ou madame “PLUS”:
«Je vais être jolie, accommodante...Je vais être très gentille, donner plus que ce que l’autre en demande pour qu'il m'aime encore plus…»

Lorsqu’on est dans ce cas de dépendance, on recherche désespérément de l’amour et on devient une sorte de caméléon: une personne qui s'en fout de ses propres désirs, de ses propres besoins et qui se fond dans les désirs et les besoins des autres. Dans votre vie amoureuse, c'est la catastrophe : votre amoureux est votre univers, votre idole, votre équilibre. Quand il n’est pas là, ou pire, lorsqu’il vous quitte, vous avez la sensation de tomber dans un gouffre.
Vous arrêtez de fonctionner normalement, vous êtes incapable de manger, vous maigrissez, vous pleurez tout le temps, tant l’anxiété est grande: c’est un véritable choc.

 Quant au deuxième cas de dépendance (ceux qui ne font que recevoir) leur amoureux a pour MISSION
de les rendre heureux et de s'occuper d'eux. Et s’il remplit mal cette mission, il le vire !
Avant de se faire abandonner, ils préfèrent quitter la relation. Ils ont aussi tendance à enchaîner les
relations sans jamais être satisfaits. Ils recherchent, souvent, sans s'en rendre compte, un homme ou
une femme à qui ils font bonne impression et qu’ils peuvent par la suite contrôler.

Cette dépendance affective est très lourde à porter, surtout dans les relations amoureuses et amicales. On fiche tout en l’air parce qu’on en demande toujours tellement trop.Ce n’est jamais assez: on veut toujours être l’ami préféré, le conjoint préféré, le voisin préféré, le collègue préféré, etc.
Et quand on se rend compte qu’on fait fuir les gens à force de toujours se plaindre, de tenir des discours négatifs, on devient non plus la personne préférée, mais la pestiférée, celle avec qui personne ne déjeune, même si elle est gentille, celle que l’on appelle le moins possible, celle qu’on évite parce qu’on en a marre de donner toujours des preuves d’amour…Et, bien entendu, cette réaction des gens est perçue comme la preuve que personne ne l’aime et ne s’occupe d’elle.

Ce sont donc là les 2 cas de dépendance affective. Mais attention : dans une relation de dépendance, ce n’est pas nécessairement un seul des membres du couple qui est dépendant de l’autre. Les 2 peuvent être dépendants: l’un ne fait que donner et l’autre ne fait que recevoir. Comme deux aimants de pôles opposées, ils s’attirent. Car pour l’un, cela fait son affaire d’avoir quelqu’un qui ne fait que donner. Vous aurez l’impression que c’est le Grand Amour, l’entente parfaite, alors qu’il n’en est RIEN…

Ce qui est TOUJOURS à l’origine de la dépendance affective 
Ou, l’erreur fatale à ne pas commettre en tant que parent à l’égard de son enfant — au risque qu’il devienne dépendant affectif.

On ne naît pas dépendant affectif, on le devient. Si, pour certaines personnes, leur dépendance affective est due au fait d’avoir eu un père manquant ou une mère manquante, pour d’autres, elle vient du fait d’être issue d’une famille où l’on a un mal fou à exprimer les émotions. Dans ces familles, il n’y a pas de démonstrations affectives, on trouve cela gênant ou ridicule. On réprime les émotions, il est impossible d’exprimer ses sentiments, de raconter ses peines, ses joies, personne pour réconforter… D’où un grand sentiment de solitude et le sentiment d’être seul au monde à ressentir ce que l’on éprouve. Les personnes issues de ce genre de famille ne se sont jamais senties aimées durant leur enfance, n’ont pas de souvenir qu’un
jour leurs parents leur aient dit spontanément: «je t’aime».
Pour la plupart, ils ont des parents qui certes les aiment, mais ne l’expriment pas ou ne savent pas l’exprimer. Et ce n'est pas de leur faute. Cela est probablement le fait d'un héritage familial: ils ont été éduqués de cette façon, de même que leurs parents, leurs grands-parents, leurs arrières grands-parents, leurs arrières arrières arrières...grands-parents.
Par exemple, dans ces familles, lorsque l’enfant déclare à ses parents un très touchant:

– «Oh maman/papa je t’aime»
On lui sert:
–«Oh, tu me fatigues avec ça!!!»
Ou
– «Tu viens me faire un câlin…»
– «Non, non, non, je suis pressé !!! il faut que je travaille!!!»

Dans ces cas-là, l’enfant ressent le rejet: sentiment d’abandon, sentiment de déranger. Des études révèlent d’ailleurs que certains enfants, dès l’âge de 4-5 ans, manquent déjà d’estime de soi, ont le sentiment de ne pas être aimé et de déranger. On imagine le résultat à l’âge adulte !
Et que dire de ce père ou de cette mère de famille qui joue, sans le savoir, la carte de la victimisation ou du malade imaginaire:
• “Ah oui, l’an prochain, si Dieu me prête vie…”
• “Mes petits-enfants, je ne les verrai pas grandir…”
• “Hou! j’ai mal, c’est sûrement un cancer qu’on ne m’a pas diagnostiqué…”

Certains enfants ont grandi dans cette ambiance morbide qui consistait à considérer qu’ils avaient à la
maison un grand malade, mais qui, en fait, se portait très bien. Ainsi, les enfants étaient tous aux petits soins et incapables de le contredire. Et s’ils ne le faisaient pas,surgissait le sentiment de culpabilité : coupable de ne pas prendre soin de son père ou de sa mère, coupable d’être un être insensible, coupable de ne pas penser aux autres... Alors, pour éviter cela, l’enfant aura tendance à s’oublier…
La mauvaise graine est ainsi semée…
(Seul l'amour gratuit construit)
Ce sont donc là quelques-unes des causes de la dépendance affective. Il en existe d’autres. Par exemple, les familles "dysfonctionnelles", les foyers où règnent la violence, l’alcoolisme, la négligence, le manque de communication, le chantage affectif et où on est aimé à condition de (de bien travailler, d'être parfait, d'avoir de bonnes notes, d'être gentil, de ne pas critiquer...) sont des milieux propices à la dépendance affective.

Les raisons de la dépendance affective remontent donc aux premiers instants de la vie.
Alors, pourquoi s’en sortir ?
Afin de vous sentir maître de votre destinée, afin d’élever des enfants autonomes sur le plan affectif et émotionnel, être bien dans votre peau, avoir une meilleure relation avec vous et avec les autres, agir en fonction de vos désirs, au lieu de vos peurs…
VOUS AVEZ DÉCIDÉ D’AGIR...

Il y a donc derrière la dépendance affective, plusieurs sous-problèmes:
· Peur d’être seul
· Désir insatiable d’être aimé
· Peur d’être rejeté
· Sentiment de culpabilité
· Sentiment de honte
· Manque d’estime de soi
· Peur de ne pas être à la hauteur
· etc.
Et, bien sûr, la source de tous vos maux remonte à l’enfance. Si nous avions la possibilité de faire un saut vers le passé pour corriger la source du problème, le problème aurait été agréable et facile à régler.
La clé du succès est donc de “pulvériser” les sous-problèmes.
Les sous-problèmes que je viens de citer ne sont qu’une partie. C’est à vous de découvrir le reste, en
faisant un travail sur vous.
En divisant le problème de ”dépendance affective” en plusieurs sous-problèmes, cela vous semblera du coup plus facile et plus simple à combattre.
Chaque problème que vous réussirez à identifier et à vaincre vous procurera un nouveau pouvoir.
Une victoire de plus dans votre combat.

vendredi 27 décembre 2013

En route vers l'autonomie affective, tiré du livre de Henri-Joël NDOUR

LES 9 PROCÉDÉS 
SECRETS POUR 
ACCROÎTRE 
L'AUTONOMIE 
AFFECTIVE

Comment devenir soi 

1- Prendre Conscience Du Problème Et Garder Une Attitude 
    Positive
Prendre conscience de sa dépendance et l’accepter, est la toute première étape pour s’en sortir. Il est impossible d’y parvenir tant qu’on nie le problème. Le simple fait d’accepter l’existence du problème est un très bon premier pas. Vous devez donc, dans un premier temps, tracer le portrait fidèle de vos comportements et de vos sentiments, afin d’analyser, par la suite et leurs effets négatifs.
Arrêtez de jouer à la victime.
Arrêtez de vous plaindre car cela ne favorise en rien la résolution du problème.

Les phrases:
« je ne peux pas », 
« c’est plus fort que moi » 
« je n’y arriverez jamais »
doivent disparaître de votre vocabulaire. Remplacez-les 
par: « C’est FACILE et je PEUX ». La conviction avec laquelle vous l'affirmez sont primordiales

Vous pouvez vous lamenter, vous apitoyer sur votre sort, sur vos douleurs, sur vos angoisses…
Mais vous pouvez aussi choisir d’avoir une ATTITUDE POSITIVE. Une attitude positive face à la 
dépendance affective accélérera inéluctablement la réalisation de cette autonomie affective que vous voulez 
atteindre.


vendredi 13 décembre 2013

Les chemins du pardon


Les 7 étapes du pardon

Faut-il pardonner à ceux qui nous ont blessés ?
Le pardon implique un cheminement intérieur long, difficile, dur à parcourir. 
A quoi sert-il ? Le pardon sert à se libérer soi-même. S’il est difficile à accorder, lors d’actes de blessure profonde, il est indispensable pour continuer sa vie sereinement.
Le processus progresse en partie à notre insu. Sa réussite dépend moins de l’outrage subi que de la façon dont nous l’avons vécu. 

Haine, colère et frustration

La colère est une demande de changement. «C’est un signal qu’il faut écouter. Elle nous dit qu’on nous fait du mal, qu’on viole nos droits, que nos besoins et nos désirs ne sont pas satisfaits, ou tout simplement que quelque chose ne va pas», écrit Harriet Goldhor Lerner, psychologue, dans Le pouvoir créateur de la colère (Le Jour, 1994). La colère nous avertit que nous faisons face à un problème émotionnel non résolu ou que nous investissons trop de nous-même dans une relation. Elle peut aussi nous mettre en garde contre le fait que quelque chose nous empêche de nous épanouir et de parvenir à maturité. La colère est une émotion simple qui traduit l'insatisfaction.
Elle est vécue à l'égard de ce qu'on identifie, à tort ou à raison, comme étant «responsable» de notre frustration. La colère se différencie fondamentalement de la tristesse (qui elle aussi traduit une frustration).
Dans la tristesse, on est directement en contact avec le manque lui-même, alors que la colère est une réaction à la cause de la frustration.
Selon l'importance de l'insatisfaction, la colère prend différentes intensités:  
La rage, par exemple, est déclenchée en partie par l'impuissance à se soustraire à la situation non désirée.
La révolte est spécifique aux situations où on perçoit une injustice.
Plusieurs émotions traduisant de la colère sont composites, comme le mépris, la jalousie, le dépit, la rancune...

La colère surgit lorsque l'équilibre est rompu dans un aspect de notre vie.
Le déséquilibre prend la forme générale d'une insatisfaction.
La colère porte un double message: elle signale à la fois l'insatisfaction et
ce que nous considérons comme «l'obstacle» à notre bien-être. En effet, elle est toujours vécue à l'égard de quelqu'un ou de quelque chose.
La colère déclenche une mobilisation de l'organisme entier.
L'esprit est concentré sur le problème (plus particulièrement sur l'obstacle).
Plusieurs réactions physiologiques sont déclenchées et sont particulièrement visibles lorsque la colère est intense. L'expression "la moutarde me monte au nez" traduit bien la sensation physique que
produit le début de cette mobilisation physiologique.
Comme toutes les émotions, la colère est une saine manifestation d'insatisfaction. 

La frustration est un état mental caractérisé par un déséquilibre entre une attente et sa réalisation.
Frustration = accumulation d’incohérences
Rage = irritation suite à un manque de patience et d’intolérance
Dégoût = antipathie face à une situation
Écœurement = fatigue suite à de vains efforts
Antipathie = ne rejoint pas nos valeurs profondes
Déception = désillusion
Attentes = espoirs inachevés ou impossibilité d’atteindre nos objectifs

Les raisons de la colère :
Un écœurement
Un manque d’écoute
Un manque de communication
A la fois, signal d'alarme et limite à respecter, elle
indique une demande de changement
Une raison profonde d’un mécontentement
Une situation injuste
On abuse de vous
Bouillonnement en silence qui dure depuis trop longtemps
Un manque flagrant de respect
Quelque chose qui touche notre dignité

Tout commence par des attentes non répondues
Questionnement légitime se manifeste
Une analyse trop rationnelle est provoquée
Un jugement s’installe
Des décisions non réfléchies sont posées
Incapable d’accepter la situation l’ego s’en mêle
La paranoïa s’installe
Les bouleversements émotionnels se manifestent.  Les malaises, les inconforts et des maladies peuvent surgir
La charge émotive est parfois trop difficile à guérir
On ne pardonne pas et on se pardonne encore moins

Décider de ne plus souffrir
Pour qu’il y ait pardon il faut tout d’abord qu’il ait cessation de l’offense, faute de quoi aucun processus de pardon ne peut s’enclencher. Mais comment y mettre un terme ?
La première étape consiste donc à décider de ne plus souffrir, à se mettre hors de portée de la violence subie.
Par exemple en mettant de la distance entre soi et le/la responsable de sa douleur. Dans les cas particulièrement graves, lorsque notre intégrité physique ou psychique est en jeu, la plainte déposée en justice peut être le seul moyen de franchir cette première étape et de mettre le coupable face à ses responsabilités.
« On ne peut pardonner que ce que l’on peut punir » Simone Weil.

Reconnaître que la faute existe
Inutile de chercher à oublier l’offense. Le passé ne s’efface pas. Ce mécanisme de défense enfouit la souffrance, la haine et la rancœur quelque part dans l’inconscient, où leur force destructrice continue d’opérer avec encore plus de violence. Reconnaître l’agresseur comme coupable d’une faute, c’est d’abord une nécessité pour soi, pour vivre.
Cela permet de « retourner la culpabilité à l’agresseur et, ainsi, de renouer un lien avec soi-même ». Cela pourra aussi nous éviter de développer des maladies psychosomatiques, ou des conduites d’échecs professionnels et affectifs à répétition.

Exprimer sa colère
Pour pardonner, la victime doit en vouloir à son « bourreau », c’est-à-dire reconnaître sa propre souffrance et accepter qu’elle « sorte ». Agressivité, colère, voire haine sont utiles dans un premier temps. Elles sont signe de bonne santé psychique, signe que la victime n’est pas dans le déni et ne porte pas la faute de l’agresseur sur elle. Comme l’explique Gabrielle Rubin, « la haine est un sentiment très violent, que l’on ne peut pas faire disparaître. Si l’on n’est pas capable de la retourner contre son agresseur, on la dirige nécessairement contre soi », au risque de déclencher un processus d’autodestruction. 
Exprimer directement sa colère, sa haine ou ses reproches à son agresseur est rarement envisageable : le coupable peut ne pas se reconnaître comme tel, ou exercer une emprise trop forte sur la victime pour qu’elle ose l’affronter.

 Il est quand même possible de faire un travail de détachement en soi : écrire dans un cahier tout ce qui nous anime, s’ouvrir à une personne de confiance ou encore consulter un psychothérapeute si la situation est trop douloureuse.

Cesser de se sentir coupable
La plupart des victimes se sentent paradoxalement coupables de ce qui leur est arrivé.

Comprendre celui qui nous a blessé
Le philosophe P.Ricœur appelait ainsi à « ne pas limiter un homme à ses actes, aussi monstrueux soient-ils ». Haine et ressentiment peuvent aider à survivre à une agression, mais à long terme, ils nous détruisent.

Redevenir acteur de sa vie
Pour Nicole Fabre, « pardonner, c’est s’agrandir, c’est laisser en soi la place pour accueillir l’autre. Le vrai chemin de la libération, c’est de franchir le pas qui permet d’aller au-delà du pardon ».
"QU'IMPORTE QUE NOUS EMPRUNTIONS DES ITINÉRAIRES DIFFÉRENTS
POURVU QUE NOUS ARRIVIONS AU MÊME BUT." GANDHI

samedi 7 décembre 2013

NOSSAS INQUIETUDES (Nos Inquiètudes)



O filme aborda o tratamento psicanalítico por intermédio de seis testemunhos de fragmentos da experiência de análise.

Le film aborde le suivi psychanalytique à travers le témoignage de six analysants et des fragments de leurs cures.

mercredi 4 décembre 2013

Comment réagir face aux critiques

Pour toutes les situations sociales auxquelles on est confronté, on peut soit se focaliser sur le négatif et agir de la mauvaise manière, soit sur le positif et adopter l'attitude positive qui convient. 

Par exemple : vous avez un projet et vous recevez une critique "négative" le concernant. Vous pouvez penser de 2 manières totalement différentes:

Type de pensée 1:
 «Cette critique négative prouve que je ne suis pas à la hauteur, que mon projet est nul. Cette personne 
me critique car elle ne m'aime pas. Elle veut m'humilier. Je ne dirai plus rien.»

Type de pensée 2:
«À chaque fois que je reçois une critique "négative", je ne me rabaisse pas, je grandis! C'est une critique constructive qui me permettra peut-être d'avancer, d'être meilleur, d'avoir des idées nouvelles. Ceux qui me critiquent, sans le savoir me rendent service. Alors, j'écoute et j'analyse.»

J'évite le "action/réaction"

Si l'on manque de confiance en soi, on aura tendance à choisir l’interprétation de type 1, cela nous rend agressifs en retour, nous rentrons dans des conflits interminables, et détruit plus encore notre capacité à créer des relations harmonieuses avec notre environnement.
Une de mes amies, à chaque fois que son patron critique une de ses idées, a systématiquement envie de 
contre-attaquer voir même de démissionner !

Vous avez le choix d’interpréter les critiques de manière négative, comme de le faire de manière positive. Là réside votre libre arbitre, et cela indépendamment de l’intention de l'émetteur de la critique.

C'est vraiment à vous de choisir.
Nous pouvons interpréter une même phrase de différentes façons.

Les interprétations négatives sont destructrices, elles déclenchent de la rumination, détruisent l'estime de soi. Tandis que les positives sont constructives et créatrices de confiance en soi.

Alors, plutôt que de focaliser sur le négatif, prenez conscience du positif inhérent à chaque acte, même dans un acte de parole, et dirigez vos pensées en ce sens.
Cela procède d'un choix.