Freud et le ça :
Voici comment Freud décrit le ça:
“C’est la partie la plus obscure, la plus impénétrable de notre personnalité. [Lieu de] Chaos, marmite pleine d’émotions bouillonnantes. Il s’emplit d’énergie, à partir des pulsions, mais sans témoigner d’aucune organisation, d’aucune volonté générale; il tend seulement à satisfaire les besoins pulsionnels, en se conformant au principe de plaisir. Le ça ne connaît et ne supporte pas la contradiction. On y trouve aucun signe d’écoulement du temps”
Le ça désigne la part la plus inconsciente de l’homme, c’est le réservoir des instincts humains, le réceptacle des désirs inavoués et refoulés au plus profond. Ces besoins pulsionnels ont besoin d’être canalisés, notamment via la sublimation. L’exemple donné par Freud est l’artiste sublimant ses pulsions par l’art.
Freud et le Surmoi :
Le Surmoi représente une intériorisation des interdits parentaux, une puissance interdictrice dont le Moi est obligé de tenir compte. L’être humain subit, en effet, durant son enfance, une longue dépendance qu’exprime le Surmoi. Le surmoi est cette voix en nous qui dit “il ne faut pas”, "tu ne dois pas" une sorte de loi morale qui agit sur nous sans comprendre son origine.
Freud et le moi :
Le Moi désigne la partie de la personnalité assurant les fonctions conscientes :
“Le moi a pour mission d’être le représentant de ce monde aux yeux du ça et pour le plus grand bien de ce dernier. En effet, le moi, sans le ça, aspirant aveuglément aux satisfactions instinctuelles viendrait imprudemment se briser contre cette force extérieure plus puissante que lui. Le moi détrône le principe de plaisir, qui, dans le ça, domine de la façon la plus absolue. Le moi assure la stabilité du sujet, en l’empêchant au quotidien de libérer ses pulsions.
Résumé de la théorie de Freud sur le ça, le moi et le Surmoi :
Chez Freud, le moi correspond à la partie défensive de notre personnalité, il est considéré comme la plus consciente. Il tente grâce à un rôle de médiateur de répondre aux intérêts respectifs du ça, du surmoi et du monde extérieur afin de trouver un certain équilibre.
Le Moi est une “pauvre créature, devant servir trois maîtres». En effet, le moi doit supporter la menace provenant du monde extérieur, du ça et du surmoi.
Le ça est le «lieu» d’où proviennent les pulsions, il répond principalement au domaine de l’instinct et de l’inconscient. De plus, le ça, dans l’Interprétation des Rêves notamment, ne connaît aucune règle, ni de temps ni d’espace, ni d’interdit ; il est seulement régit par sa libido, c’est à dire l’énergie psychique souvent liée à la sexualité ou a l’agressivité, dans le but final d’atteindre le plaisir immédiat.
Enfin, le surmoi représente l’agent critique, l’intériorisation des interdits et les exigences parentales, sociales et culturelles. Il est le policier. Il est en partie inconscient et se forme durant l’enfance et l’adolescence.
Le Moi est une “pauvre créature, devant servir trois maîtres». En effet, le moi doit supporter la menace provenant du monde extérieur, du ça et du surmoi.
Le ça est le «lieu» d’où proviennent les pulsions, il répond principalement au domaine de l’instinct et de l’inconscient. De plus, le ça, dans l’Interprétation des Rêves notamment, ne connaît aucune règle, ni de temps ni d’espace, ni d’interdit ; il est seulement régit par sa libido, c’est à dire l’énergie psychique souvent liée à la sexualité ou a l’agressivité, dans le but final d’atteindre le plaisir immédiat.
Enfin, le surmoi représente l’agent critique, l’intériorisation des interdits et les exigences parentales, sociales et culturelles. Il est le policier. Il est en partie inconscient et se forme durant l’enfance et l’adolescence.
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