Plus je m’intéresse au développement personnel et à la psychologie, plus je me rends compte que le conscient et l’inconscient sont des notions essentielles. Tellement essentielles que j’ai décidé d’en faire un article pilier sur Penser et Agir… et c’est justement celui que vous êtes en train de lire !
Qu’est-ce que le conscient ? Qu’est-ce que l’inconscient ? Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ? Quels liens existe-t-il entre le conscient, l’inconscient et le développement personnel ?
Je vais tenter de répondre précisément à ces différentes questions dans cet article approfondi autour de ces deux notions primordiales. Bonne lecture à tous !
Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ?
Le conscient et l’inconscient dans différents domaines
Qu’est-ce que le conscient ? Qu’est-ce que l’inconscient ? Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ? Quels liens existe-t-il entre le conscient, l’inconscient et le développement personnel ?
Je vais tenter de répondre précisément à ces différentes questions dans cet article approfondi autour de ces deux notions primordiales. Bonne lecture à tous !
Pourquoi ces notions sont-elles si importantes ?
Le conscient et l’inconscient dans différents domaines
J’aimerais aborder ces notions d’une façon pragmatique et qui parle à tout le monde.
Par cette approche, je souhaite commencer par vous présenter différentes définitions.
Afin de compléter ces définitions j’aimerais vous présenter la métaphore de
l’inconscient qui me tient le plus à coeur : Dans son livre Psycho-Cybernetics,
Maxwell Maltz compare l’inconscient à un système cybernétique. Pour faire simple,
il utilise la métaphore d’un missile autoguidé qui essaye d’atteindre son but
en corrigeant sa trajectoire en permanence et en temps réel.
Maxwell Maltz compare l’inconscient à un système cybernétique. Pour faire simple,
il utilise la métaphore d’un missile autoguidé qui essaye d’atteindre son but
en corrigeant sa trajectoire en permanence et en temps réel.
Non non ne partez pas tout de suite, vous verrez que cette image mentale à beaucoup
d’avantages dans la suite de cet article !
d’avantages dans la suite de cet article !
Bien entendu, cette liste est loin d’être exhaustive et chacune des approches du
conscient et de l’inconscient par ces disciplines mériterait d’être complétée.
conscient et de l’inconscient par ces disciplines mériterait d’être complétée.
Ma vision du conscient en 3 axes
1er axe : la conscience de soi-même
Comme le dit la célèbre citation de Descartes : « je pense donc je suis ».
J’aime comparer cette approche du conscient à de l’introspection.
Nos perceptions conscientes étant influencées par nos ressentis, nos
expériences passées, notre éducation, notre contexte d’évolution (pays
, niveau social, société, etc.). J’aime les métaphores d’image intérieure,
d’image mentale et dereprésentation subjective interne de soi-même
pour expliquer cette vision du conscient.
2e axe : la perception « consciente » de la réalité
J’aime comparer cette approche du conscient à de l’introspection.
Nos perceptions conscientes étant influencées par nos ressentis, nos
expériences passées, notre éducation, notre contexte d’évolution (pays
, niveau social, société, etc.). J’aime les métaphores d’image intérieure,
d’image mentale et dereprésentation subjective interne de soi-même
pour expliquer cette vision du conscient.
2e axe : la perception « consciente » de la réalité
Percevoir est une activité consciente soumise à l’interprétation de ce
que nous percevons via nos 5 sens (VAKOG). L’un des présupposés
de la PNL (emprunter à Korzybski) dit ceci : « une carte n’est pas le
territoire ». Ce présupposé signifie que la vision du monde par un
individu est soumise à son interprétation sensorielle. Ainsi, elle
sera subjective et soumise aux informations transmises par ses 5 sens.
La réalité est donc toujours perçue suivant certains biais d’interprétation.
Vous êtes plus ou moins frileux, vous aimez plus ou moins telle ou telle couleur, etc.
3e axe : la conscience morale
que nous percevons via nos 5 sens (VAKOG). L’un des présupposés
de la PNL (emprunter à Korzybski) dit ceci : « une carte n’est pas le
territoire ». Ce présupposé signifie que la vision du monde par un
individu est soumise à son interprétation sensorielle. Ainsi, elle
sera subjective et soumise aux informations transmises par ses 5 sens.
La réalité est donc toujours perçue suivant certains biais d’interprétation.
Vous êtes plus ou moins frileux, vous aimez plus ou moins telle ou telle couleur, etc.
3e axe : la conscience morale
La conscience morale permet de définir ce qui est bien, ce qui est mal,
ce qui est vrai et ce qui est faux. Elle aussi est soumise à nos perceptions,
nos expériences de vie et à l’influence de la société. L’influence de la
société est vue comme des raccourcis de jugement ou des « à priori »
en psychologie sociale.
ce qui est vrai et ce qui est faux. Elle aussi est soumise à nos perceptions,
nos expériences de vie et à l’influence de la société. L’influence de la
société est vue comme des raccourcis de jugement ou des « à priori »
en psychologie sociale.
On parle aussi de preuve sociale, un des concepts principaux de la
psychologie sociale et de la manipulation. Ainsi, si quelque chose passe
à la télévision par exemple, les personnes accorderont beaucoup plus de
crédit à cette chose. D’où les étiquettes « vu à la télé » utilisée en marketing,
les propagandes orchestrées en temps de guerre ou encore les campagnes
publicitaires avec « preuves scientifiques à l’appui », etc. Tous ces exemples
sont desapplications du concept de preuve sociale influençant directement
nos perceptions conscientes de ce qui est bien, mal, vrai ou faux.
psychologie sociale et de la manipulation. Ainsi, si quelque chose passe
à la télévision par exemple, les personnes accorderont beaucoup plus de
crédit à cette chose. D’où les étiquettes « vu à la télé » utilisée en marketing,
les propagandes orchestrées en temps de guerre ou encore les campagnes
publicitaires avec « preuves scientifiques à l’appui », etc. Tous ces exemples
sont desapplications du concept de preuve sociale influençant directement
nos perceptions conscientes de ce qui est bien, mal, vrai ou faux.
Pour résumer, je vois le conscient comme une activité cérébrale à 3 niveaux
(ce que je suis, ce que je perçois, ce que je définis comme bien, mauvais, vrai, faux).
Cette activité étant soumise à nos perceptions sensorielles, nos interprétations subjectives, notre contexte d’évolution, et nos expériences actuelles et passées (ce qui englobe l’éducation que l’on a reçue).
(ce que je suis, ce que je perçois, ce que je définis comme bien, mauvais, vrai, faux).
Cette activité étant soumise à nos perceptions sensorielles, nos interprétations subjectives, notre contexte d’évolution, et nos expériences actuelles et passées (ce qui englobe l’éducation que l’on a reçue).
Ma vision de l’inconscient en 3 axes
1er axe : un régulateur et nos fonctions biologiques
L’inconscient régule nos fonctions biologiques (respirations, contractions
des muscles, douleurs, digestion, etc.). En effet, vous ne pensez pas
consciemment à respirer ou encore à contracter les 20 muscles du visage qui vous permettent de sourire ! Il englobe nos réactions instinctives et nos automatismes.
Il a ses propres modes de fonctionnement : il perçoit, ressent, pense et réagit de façon autonome.
des muscles, douleurs, digestion, etc.). En effet, vous ne pensez pas
consciemment à respirer ou encore à contracter les 20 muscles du visage qui vous permettent de sourire ! Il englobe nos réactions instinctives et nos automatismes.
Il a ses propres modes de fonctionnement : il perçoit, ressent, pense et réagit de façon autonome.
Si vous voulez approfondir ce premier axe je vous renvoie à cet excellent article du CNRS :
Les neurosciences révèlent le pouvoir de l’inconscient.
Les neurosciences révèlent le pouvoir de l’inconscient.
D’après cette étude, 90 % de nos opérations mentales seraient inconscientes !
Voici un exemple issu de l’article que j’apprécie particulièrement : le freinage
d’urgence lorsqu’on conduit est une action inconsciente. S’il avait fallu prendre
la décision consciemment, il aurait été trop tard…
2e axe : un système autoguidé
Voici un exemple issu de l’article que j’apprécie particulièrement : le freinage
d’urgence lorsqu’on conduit est une action inconsciente. S’il avait fallu prendre
la décision consciemment, il aurait été trop tard…
2e axe : un système autoguidé
J’adopte volontiers l’image empruntée à la cybernétique par Maxwell Maltz,
laissez-moi vous la présenter succinctement. Vous pouvez vous procurer
le livre (en anglais) si vous souhaitez approfondir cette vision. Maltz voit
l’inconscient comme un système autorégulé. Un peu à la manière d’un
missile autoguidé essayant d’atteindre sa cible. En suivant cette métaphore,
l’inconscient essaierait d’atteindre, via des affinements successifs, un but qui
aurait été introduit consciemment ou inconsciemment (je reviendrai sur
cet aspect que je considère comme primordial dans le paragraphe suivant).
3e axe : un immense réservoir de capacités
laissez-moi vous la présenter succinctement. Vous pouvez vous procurer
le livre (en anglais) si vous souhaitez approfondir cette vision. Maltz voit
l’inconscient comme un système autorégulé. Un peu à la manière d’un
missile autoguidé essayant d’atteindre sa cible. En suivant cette métaphore,
l’inconscient essaierait d’atteindre, via des affinements successifs, un but qui
aurait été introduit consciemment ou inconsciemment (je reviendrai sur
cet aspect que je considère comme primordial dans le paragraphe suivant).
3e axe : un immense réservoir de capacités
L’inconscient peut être vu comme un immense réservoir de capacités,
de souvenirs et de fantasmes. Certains sont assumés et d’autres ne le sont pas.
Certains sont connus, comme le prénom de votre meilleur ami.
D’autres sont « inconnus » (ou non conscients plutôt), comme l’origine d’une
phobie par exemple. Une personne qui a la phobie des araignées sera consciente
de cette peur mais sera incapable d’identifier quelle est l’expérience originelle
qui a entraîné cette phobie. Et quand bien même la personne serait consciente
de l’expérience originelle…serait-elle apte à la modifier ? L’expérience étant
enfouie profondément dans son inconscient.
de souvenirs et de fantasmes. Certains sont assumés et d’autres ne le sont pas.
Certains sont connus, comme le prénom de votre meilleur ami.
D’autres sont « inconnus » (ou non conscients plutôt), comme l’origine d’une
phobie par exemple. Une personne qui a la phobie des araignées sera consciente
de cette peur mais sera incapable d’identifier quelle est l’expérience originelle
qui a entraîné cette phobie. Et quand bien même la personne serait consciente
de l’expérience originelle…serait-elle apte à la modifier ? L’expérience étant
enfouie profondément dans son inconscient.
Ces deux derniers axes conduisent à l’introduction d’une nouvelle notion primordiale
qui découle de tout ce raisonnement : les croyances. Je détaille ce concept dans le prochain paragraphe.
qui découle de tout ce raisonnement : les croyances. Je détaille ce concept dans le prochain paragraphe.
Conscient, inconscient et développement personnel
Je vous ai montré que le conscient et l’inconscient étaient les pierres angulaires de pas mal de thérapies et je vous ai donné mes visions personnelles de ces deux notions. J’aimerais maintenant rattacher tout cela au développement personnel et à un aspect pratique applicable au quotidien. La notion que je souhaite exploiter pour cela est la notion de croyance.
Robert Diltz a présenté un modèle hiérarchique de niveaux logiques qui a ensuite été repris par la PNL. Il décrit les six niveaux suivants : environnement, comportements, capacités, croyances, identités et spirituel.
Dans cet article je ne m’intéresserai qu’au niveau des croyances. Il est défini comme le niveau relatif aux valeurs. Les valeurs sur soi (ce que je vaux), les valeurs sur les autres (ce que vaut cette personne) et les valeurs sur la vie (ce qui est bien, ce qui est mal, etc.).
Ainsi si on reprend l’image du missile autoguidé représentant l’inconscient et qu’on associe cette notion de croyance on peut en arriver à l’idée suivante :
Les croyances qu’un individu possède conditionnent le but qu’il devra atteindre.
Ainsi, si on considère qu’une personne à la croyance qu’il « est impossible d’arrêter de fumer sans grossir », on peut en déduire qu’elle agira inconsciemment en respectant cette croyance. L’organisme pourrait alors demander de la nourriture (demande inconsciente) lorsque la personne essayera d’arrêter de fumer (demande consciente).
Voici un autre exemple, issu cette fois des thérapies cognitivo comportementales. Pour faire simple ces thérapies consistent à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité.
Un ami kinésithérapeute m’a expliqué la chose suivante : Le lombalgique chronique est une personne qui a mal au dos. Il est persuadé que lorsqu’il a mal au dos, il faut qu’il se repose car c’est l’idée communément admise. Par conséquent, il se repose tout le temps, il se déconditionne et sa douleur augmente. Mon ami explique à ses patients atteints de ces troubles qu’augmenter leur activité ne fera que diminuer leur douleur, leur anxiété, leur stress, etc… Suite à cela, ils recommencent à être actif et leur douleur diminue.
J’aimerais maintenant pousser la réflexion encore un peu plus loin et vous demander si,d’après vous, il serait possible de « programmer » consciemment votre inconscient ? Dit comme ça, ça peut sembler bizarre ! Mais, je vais vous répondre : c’est un peu le sujet de la PNL, mais aussi de l’hypnose, de la sophrologie, des thérapies, etc. Si j’extrapole un peu plus, j’ai l’intuition qu’en menant ce type de réflexions dans beaucoup de domaines on arrivera à la conclusion suivante :
La guérison de troubles psychologiques (attention je n’ai pas dit pathologiques !)passe par la modification des croyances du patient.
Les différentes disciplines introduisent différents concepts intermédiaires et complémentaires, des techniques, des méthodes, etc. Toutes ces notions permettent de structurer et d’outiller tout cela. Par techniques, concepts et méthodes voici quelques exemples : relaxation(méditation), touché (magnétisme, EFT, et bien d’autres pseudosciences), inductions hypnotiques(hypnose), images mentales (PNL, hypnose), dialogue thérapeutique (accompagnement psychologique), etc.
Ce qui m’amène à un dernier concept que j’aimerais introduire : le concept de placebo thérapeutique. Je vous explique tout ça dans le prochain paragraphe.
La notion de placebo thérapeutique
Un placebo thérapeutique pourrait expliquer pas mal de guérisons « spectaculaires ». Par exemple, prenons l’exemple du magnétisme :
Si une personne croit que le magnétisme fonctionne et qu’elle consulte un magnétiseur pour résoudre un problème, elle serait en quelque sorte déjà en train de programmer son inconscient vers la résolution du problème. C’est un peu comme faire boire de l’eau salée à quelqu’un qui se plaint de douleurs à la tête en lui faisant croire que c’est du paracétamol. Si le mal de tête est psychosomatique, dans la plupart des cas, la personne n’aura plus mal à la tête après avoir bu votre breuvage ! C’est la définition d’un placebo « classique ».
La PNL, la sophrologie, l’hypnose, etc. pourraient ainsi être considérées comme des ensembles de placebos thérapeutiques « normalisés ». Je tiens à préciser qu’il n’y a aucune connotation péjorative dans cette notion… bien au contraire ! Leurs efficacités dépendent des croyances que la personne place dans la discipline (cf. ma vision du conscient pour voir les différents axes d’influence permettant de croire que telle ou telle chose fonctionne).
Si on prend l’exemple de l’hypnose, l’hypnothérapeute met le patient en état modifié de conscience (EMC) afin de faire des suggestions à base de métaphores, de ressentis, d’images mentales, etc. L’EMC permettant alors une meilleure intégration de ces images mentales. En PNL on parle de « reprogrammer » le patient en se basant sur ses perceptions sensorielles. Pour faire simple, le thérapeute essayera de modifier la perception d’une expérience passée en faisant appel à de la visualisation (ressenti via les éléments du contexte VAKOG).
Et ainsi de suite…
Quelles conclusions tirer de cette approche ?
Ce que j’aimerais que vous retiriez de cet article (assez dense je l’avoue) est que, si on suit ce raisonnement, nos actions inconscientes sont continuellement influencées par nos croyances conscientes (et inconscientes !).
Si vous parvenez à modifier une croyance qui vous fait défaut alors vous pourrez changer profondément votre personnalité et votre façon d’agir. Peu importe la discipline utilisée (simple introspection, méditation, PNL, hypnose, thérapie, etc.), si vous parvenez à modifier une croyance qui vous ennuie vous avez gagné !
Voici quelques exemples de croyances « communes » qu’il est possible de modifier :
- Épanouissement personnel : « Je n’arriverai jamais à comprendre cette discipline parce que c’est trop compliqué pour moi » ;
- Loisir et expérience : « Le saut à l’élastique, ce n’est pas pour moi ! J’ai le vertige ! » ;
- Relations sociales et séduction : « Cette personne est trop belle et trop intelligente pour moi, je ne pourrais jamais l’intéresser » ;
- Confiance en soi : « Je n’y arriverai pas parce que je suis nul ! » ;
- Addiction : « Arrêter la cigarette ça fait grossir ! » ;
- Phobie : « C’est plus fort que moi : dès que je vois une araignée, je hurle ! »Et bien d’autres… !
Dans cet article, je partage avec vous un schéma de réflexion basé sur les croyances et les ressentis. C’est d’ailleurs l’approche qui me semble la plus importante en développement personnel. Je ne dis pas qu’elle sera simple à intégrer ni que la modification d’une croyance est quelque chose d’aisé. Cependant l’idée est là et j’aimerais que cet article agisse comme une prise de conscience pour toutes les personnes qui découvrent le développement personnel.
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