La violence est partout, on la trouve chez les gens cultivés comme chez les primitifs, parmi les intellectuels comme parmi les personnes sentimentales. Pas plus l’éducation que les religions organisées n’ont réussi à domestiquer l’homme. Bien au contraire, elles sont responsables des guerres, des tortures, des camps de concentration et du massacre des animaux sur la terre et dans les océans.
Plus l’homme progresse, plus sa cruauté semble s’accroître (...).
Le nationalisme a donné lieu à des guerres, mais il existe aussi des guerres économiques, ainsi que des haines et des violences individuelles.
L’expérience et le savoir ne paraissent rien enseigner à l’homme et la violence sous toutes ses formes persiste.
Quel rôle joue le savoir dans la transformation de l’homme et de la société ?
L’énergie qui a été utilisée pour accumuler les connaissances n’a pas modifié l’homme ; elle n’a pas mis un terme à la violence. L’énergie qui a été déployée pour expliquer de mille et une façons pourquoi il est si agressif, si brutal et si impitoyable n’a pas non plus mis fin à sa cruauté. L’énergie investie dans l’analyse de sa destruction folle et suicidaire, du plaisir qu’il prend dans la violence, de son sadisme et de son comportement dominateur n’a d’aucune façon su rendre l’homme plus attentif et plus paisible.
En dépit de tous les mots et de tous les livres, malgré les menaces et les punitions, l’homme est toujours un être de violence(...)
(...)Dans l’attention totale, qui est addition de toutes les énergies, la violence ne peut plus s’exercer d’aucune façon."
Jiddu Krishnamurti
Journal. Pages 107 et 108.10 octobre 1973. Editions Buchet/ Chastel. 1995.
Plus l’homme progresse, plus sa cruauté semble s’accroître (...).
Le nationalisme a donné lieu à des guerres, mais il existe aussi des guerres économiques, ainsi que des haines et des violences individuelles.
L’expérience et le savoir ne paraissent rien enseigner à l’homme et la violence sous toutes ses formes persiste.
Quel rôle joue le savoir dans la transformation de l’homme et de la société ?
L’énergie qui a été utilisée pour accumuler les connaissances n’a pas modifié l’homme ; elle n’a pas mis un terme à la violence. L’énergie qui a été déployée pour expliquer de mille et une façons pourquoi il est si agressif, si brutal et si impitoyable n’a pas non plus mis fin à sa cruauté. L’énergie investie dans l’analyse de sa destruction folle et suicidaire, du plaisir qu’il prend dans la violence, de son sadisme et de son comportement dominateur n’a d’aucune façon su rendre l’homme plus attentif et plus paisible.
En dépit de tous les mots et de tous les livres, malgré les menaces et les punitions, l’homme est toujours un être de violence(...)
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